dimanche 30 avril 2023

Entrailles géantes du Rien

 

Si l'on pouvait autopsier le pachynihil, on s'apercevait sûrement que ses entrailles sont hors de proportion. Et ces entrailles cyclopéennes, il s'en sert comme de tentacules pour fouiller les blocs douloureux de notre âme, le salop !
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Darn that dream

 

Quand on demande au nihilique pourquoi il croit que rien n'est, il répond que d'une part, telle est sa fantaisie, et que d'autre part, s'il croyait à l'être, il risquerait de se retrouver à écouter du Michel Petrucciani par une nuit d'été et ce serait quelque peu « malaisant » (il ne précise pas pourquoi).
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Bagalane

 

Après qu'Hercule eut réglé son compte au centaure Polénor, il ressentit un certain « bagalane » (c'est ainsi qu'il prononçait « vague à l'âme », il n'avait pas fait beaucoup d'études).
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Façon de parler ?

 

Baudelaire dit que Vauvenargues dit que dans les jardins public il est des allées hantées principalement par l'ambition déçue, mais c'est peut-être une façon de parler.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

samedi 29 avril 2023

Une drôle de rencontre

 

Un beau jour ou peut-être une nuit, le « négateur universel » Émile Cioran s'était endormi près de l'étang de Soustons quand soudain, semblant crever le ciel, surgit quelque chose ressemblant à une tête de chien couché. Alors le négateur l'interpella en ces termes : « Dis, tête de chien couché, oh dis, emmène-moi ! Retournons au pays d'autrefois, comme avant, dans mes rêves d'enfant, pour cueillir en tremblant des étoiles, des étoiles. » Mais rien à faire, impossible de la convaincre de le remmener au pays d'autrefois. Il se dit que c'était une rencontre décevante, mais toujours mieux qu'une réminiscence de vocabulaire (all is of no avail). Au moins, il n'avait pas ressenti avec une incroyable violence le besoin de se jeter à l'eau, c'était déjà ça.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Bal chez Temporel (suite)

 

Si le nihilique revient jamais danser chez Temporel, il y a fort à parier qu'il pensera à ceux qui tous ont laissé leurs noms gravés auprès du sien. Il y a des années, en effet, il a gravé avec un canif sur un tabouret de bar : « Merde à celui qui le lira, signé Bigeard ».
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Avertissement

 

Si, comme Nicolas de Flüe, vous avez la vision d'un cheval boulottant un lys, c'est que les soucis relatifs à la vie matérielle (le cheval) dévorent votre vie spirituelle (le lys) et qu'il est temps pour vous de vous consacrer entièrement à la contemplation (c'est-à-dire au Rien). Verstanden ?
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Criiii

 

Écrire, peu importe ce que l'on écrit, cela revient à tenter de décrire le grincement de roue d'une charrette dans un chemin creux. C'est un exercice vain : s'appellerait-on Flaubert, on n'y arriverait pas.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

vendredi 28 avril 2023

Absence de goélands

 

Si le nihilique était sur un voilier, probable qu'il admirerait la démesure grandiloquente de la houle et que, quand il en aurait assez, il s'assoirait devant une nappe bigarrée et partagerait sa soupe avec son chien et les goélands du bord. Mais loin d'être sur un voilier, il est de Bezons ! Et à Bezons, des goélands, il n'y en a pas bézef ! — De la houle non plus, d'ailleurs.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Supériorité de la nuit

 

Vérification faite, il est bien le cas que la nuit est supérieure au jour. On peut s'y livrer à toutes sortes d'espiègleries colossales comme par exemple allumer une bougie.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Théorème des nombres premiers

 

Dans ses Entretiens avec Pierre Jouve, Mgr André Vingt-Trois émet l'hypothèse que la fonction π qui, à un réel x, associe le nombre π(x) de nombres premiers inférieurs ou égaux à x est équivalente, lorsque x tend vers +∞, au quotient de x par son logarithme népérien. Le prélat semble ignorer que ce résultat a été démontré indépendamment par Hadamard et La Vallée Poussin en 1896 !
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Corrélats de l'extérieur

 

Les philosophes peuvent bien créer autant de concepts qu'ils veulent, leurs concepts ne sont que des « corrélats de l'extérieur » — des sous-produits de la tant haïe « réalité empirique ».
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

jeudi 27 avril 2023

Équilibre humoral

 

Pour vivre dans l'harmonie et la vertu, il est nécessaire d'équilibrer les quatre humeurs hippocratiques (sang, bile jaune, bile noire et flegme) — et rien n'assure mieux un tel équilibre qu'une pratique quotidienne du Rien. Mais il faut aussi se tenir à distance du monstre bipède. Car pour faire monter la bile jaune, il est balaise.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Panne de destin

 

Confronté à un problème de « joint spi », le nihilique est incapable de « se destiner (sich schicken) » au sens heideggérien du terme, c'est-à-dire de « se mettre en route pour s'ajointer à la directive indiquée et qu'attend un autre destin encore voilé ». En effet, comme l'écrit encore Heidegger (Gesamtausgabe 79:68-69), « le destin est par essence destin de l'être, au sens où l'être se destine lui-même, déploie à chaque fois son essence comme un destin et par là se transforme de manière destinale » — mais quand on a un problème de « joint spi »...
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Vases sacrés

 

Dans Maria Chapdelaine, quand François Paradis, le prétendant malheureux de Maria, meurt pétrifié dans une tempête de neige, ses dernières paroles sont « câlice » et « cibouère ». Il commence à dire « tabernacle » mais n'a pas le temps d'achever. Déjà, la mort est là qui l'emporte. La mort, la mort, la mort, la mort !
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Inquiétante matière

 

Le nihilique n'a qu'une confiance limitée dans cette invention des physiciens qu'on nomme la matière. Il se décrit lui-même comme un indéterminé du proton et un inquiet du noyau. Contrairement au perfide Ponge, il ne prend pas le parti des choses (cageot, cigarette, bougie, orange, galet, savon). Avec leurs fermions et leurs bosons, elles auraient plutôt tendance à lui flanquer les jetons.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mercredi 26 avril 2023

Drôlerie

 

Vivant est l'homme qui passe ses journées à s'enivrer du parfum miellé des clématites, et ses nuits à étudier la térébrante thermodynamique du Rien — ou l'inverse. C'est une drôle de vie mais toute vie n'est-elle pas drôle, en un sens ?
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Mesure de toute chose

 

Un jour qu'il était « gonflé à bloc », le philosophe grec Protagoras, s'il faut en croire Platon, aurait affirmé que l'homme était la mesure de toute chose. Mais le sophiste se trompait. En réalité, la mesure de toute chose, c'est le Rien. Il est comme une règle graduée, en plastique, que l'on applique à la « réalité empirique » — et dont le résultat est toujours égal à zéro.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Une angoissante traversée

 

Traverser le pont Mirabeau, il y a de quoi avoir le traczir. Pour peu que vienne la nuit et que sonne l'heure, nous voilà frais.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Tombe la neige

 

Comme le chanteur Salvatore Adamo, le nihilique a la triste certitude que la vie se compose de froid, d'absence, d'un odieux silence et — last but not least — d'une blanche solitude. Il n'y a pas de quoi jubiler !
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mardi 25 avril 2023

Arthur

 

Celui qui demeure immobile, le regard fixe, parce qu'il cherche dans les catacombes de son « conscient intérieur » des paysages d'avant l'être, celui-là ne doit pas s'étonner de se faire appeler Arthur. Car les gens ne comprennent pas ce genre de choses. Ils ne comprennent rien. Ce sont des céoènes.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Preuve par la pastèque

 

Est-il vrai que le Rien et la vie ne font qu'un ? À première vue, ça a l'air d'être vrai. En tout cas, la vie ressemble plus au Rien qu'à une grosse pastèque cinabarine.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Une banale histoire

 

On rencontre une bourrelle, et histoire d'engager la conversation, on l'informe qu'un pigecaille s'est posé le matin même au bord de notre croisée. De fil en aiguille, on lui dit qu'on a recueilli pour elle les sanglots de la nuit et on l'implore de nous dire oui. Si elle a le malheur de s'exécuter, les ennuis commencent.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Un déplaisant gugusse

 

Le personnage le plus antipathique de la littérature française s'appelle André Breton. Sa prétention, sa suffisance sont presque inimaginables. Et puis, quand on est plus ou moins calvitié, on s'irrite de le voir exhiber à tout propos sa grosse masse de cheveux. On aimerait le précipiter dans un chaudron d'huile bouillante.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

lundi 24 avril 2023

Sur le mariage d'André Salmon

 

Dans son Poëme lu au mariage d'André Salmon, Guillaume Appolinaire exhorte l'étant existant à se réjouir parce que, dit-il, « l'amour veut qu'aujourd'hui mon ami André Salmon se marie ». Seulement voilà, l'étant existant s'en tamponne le coquillard, du mariage d'André Salmon. Il a d'autres soucis, l'étant existant — à commencer par sa propre mortalité. Alors au cul, André Salmon ! Au cul, le mariage d'André Salmon ! Merde alors !
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Les gars de la culture

 

La culture, c'est dur de se retenir de rire. C'est plein de couillons qui se prennent au sérieux, à un point tel qu'ils en sont ridicules. Le gars Shakespeare ; le gars Goethe ; le gars Bobin. Et encore d'autres gars.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Désarroi d'Héléna

 

« Vous êtes belle, Héléna. Si belle que vous regarder est une souffrance.
— Mais... hier, vous disiez que c'était une joie ?
— Oui mais c'était pour faire jore.
— Ah. Je me disais aussi... »
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Bouddhisme zen

 

« La vie en ce monde, à quoi la comparer ? Peut-être à un écho qui se propage et se perd dans le vide ? Ou peut-être — je sais que ça va vous paraître bizarre mais je le dis quand même — à une tête de chien couché ? » (Taigu Ryōkan)
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

dimanche 23 avril 2023

Baudelaire et Boudin

 

C'est Baudelaire qui a surnommé Eugène Boudin « le peintre des beautés météorologiques ». Il trouvait ce peintre « aux pommes ». Chaque fois qu'il entrait au Salon d'automne, il disait à Poulet-Malassis qui l'accompagnait (ils y allaient toujours ensemble) : « Tiens, voilà des tableaux de Boudin. » Et ensuite : « Prends donc ce fauteuil, tu seras mieux. »
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Inconvénient des criques

 

On pourrait penser que les criques à marée basse sont des sites appropriés à l'homicide de soi-même. Mais ces sites, hélas, sont pleins de crabes. Et les crabes, ça pince.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Miracle fâcheux

 

La vie est un miracle fâcheux, mais un miracle quand même. Regardez le petit Bouboule... Ou un ginkgo biloba... On peut dire ce qu'on veut, c'est fortiche. — Non ?
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Critique littéraire

 

Les gens semi-éduqués ont l'air de penser que l'Aragon est de la littérature. Lisez Aurélien, qu'ils vous disent. Mais aux chiottes, tout ça. Aux doubles-vécés. Du balai. Il peut se le carrer dans le prose, son Aurélien, ce sale coco, avec sa gueule de poisson frit. Et l'autre, là, avec sa « belle du Seigneur ». Pauvre con. Je t'en foutrai des belles du Seigneur, moi, tuouaouar.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

samedi 22 avril 2023

Déception

 

Fidèle à l'enseignement de Tchouang-tseu, on essaie de rester impassible face à toute perte et tout changement, et on y arrive plus ou moins. Tchouang-tseu nous avait promis qu'on entrerait alors dans l'initial ciel pur et qu'on assisterait à l'apparition et à la disparition des phénomènes infinis, mais va te faire fiche : tout ce qu'on voit, c'est le faciès hippopotamesque d'une mégère qui nous demande si on a « bientôt fini de déconner ». Merci Tchouang-tseu.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Pas mal trouvé

 

Dans son Livre de l'intranquillité, l'écrivain portugais Fernando Pessoa traite la réalité empirique de « grosse vache ».
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Tire-bouchonnement existentiel

 

Tout ce que peut gagner l'étant existant à se promener dans le monde, c'est une épouvantable et non fair-play torsion de sa redingote.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

No qualification required

 

Pour se livrer à l'homicide de soi-même, il n'est pas besoin d'être sorti de Saint-Cyr. L'homicide de soi-même peut s'accomplir de toute manière, aussi simplement qu'on pratique l'épluchage des pommes de terre. Il faut juste faire attention de ne pas « riper », pour éviter d'« en mettre partout ».
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

vendredi 21 avril 2023

Graphomanie

 

À part peut-être le fait d'exister, il n'y a rien de plus déprimant qu'une librairie. Tous ces livres ineptes... Dont pas un sur mille ne parle du Rien... À qui, à quoi peuvent-ils bien être utiles ?
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Un oubli fâcheux

 

Le nihilique n'a pas fait son Bad Godesberg ! Il a oublié ! Ça la fout mal. Par contre, il a fait son couillon autant comme autant.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Molosse bienveillant

 

Le vocable zingibéracé est un molosse bienveillant pour celui qui se voit comme un « incurable de la société ».
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Cause première

 

Quand on y réfléchit, les neuf dixièmes des malheurs de l'homme viennent de ce qu'il est vivant. Ça l'enivre et il fait connerie sur connerie. Une fois mort, il n'est pas sorti d'affaire, car il doit encore se coltiner les asticots ; mais ça, comparé au reste...
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

jeudi 20 avril 2023

Un frénétique de la création

 

Ce besoin, chez l'homme, de « créer » (des concepts ou autre chose)... Déjà l'ineffable homme des cavernes... Avec ses bouts de silex et ses « peintures rupestres »... Après, il ne faut pas s'étonner de la mauvaise tournure qu'a prise la « réalité empirique ». Il y avait déjà assez d'horreurs comme ça dans le « réel », pourtant. Ne serait-ce que les insectes...
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

L'homicide de soi-même, c'est beaucoup plus que l'amour

 

Si l'amour, c'est l'infini mis à la portée des caniches (comme le définissait Louis-Ferdinand Céline), que dire alors de l'homicide de soi-même ! C'est l'infini infundibuliforme mis à la portée des... des... des concierges, mettons. Ou des garagistes de La Bouboule. Oui, c'est ça : des garagistes de La Bourboule.
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Propre de l'homme

 

La différence majeure entre l'homme et l'animal, c'est que contrairement à l'animal, l'homme se demande ce qu'il fait là. On pourrait ajouter qu'il ne mange pas de croquettes « Canaillou » (sauf dérogation).
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Légèreté du Grandiloque et dépit de Michaux

 

Le « négateur universel » Émile Cioran ne prenait rien au sérieux. « Tous nos maux sont couleur de poilade », disait-il à son ami Henri Michaux. Mais ce dernier, qui souffrait de rhumatismes dès qu'il y avait un changement de temps, trouvait ce genre de déclaration d'un goût douteux. (Anecdote rapportée par Gabriel Marcel dans ses Entretiens avec Paul Ricœur)
 
 (Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mercredi 19 avril 2023

Omniprésence du merveilleux

 

« Le merveilleux, je le répète, est partout, de tous les temps, de tous les instants. On peut même le trouver dans une... tête de chien couché ! Mais oui ! » (Benjamin Péret, Anthologie des mythes, légendes et contes populaires d'Amérique)
 
 (Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Tou(te)s coupables

 

S'il faut en croire Léonard de Vinci, « passé quarante ans, un homme est responsable de son visage, et une femme de sa connerie ».
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

On demande un yak

 

Le nihilique, parfois son Moi lui pèse tellement qu'il souhaiterait d'avoir un ruminant à poils longs de l'Himalaya pour le porter (ficelé à un bât).
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Occultisme fromager

 

Le vocable tyromancie désigne la divination par le fromage (gruère, picodon fermier, chabichou, et cætera). C'est un genre de discipline occulte pratiqué par des « tyromants ».
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mardi 18 avril 2023

Métopomancie

 

Le passé d'un homme est en général difficile à deviner, mais son avenir nullement. Il est inscrit sur son front d'ancêtre préhistorique. À quelques variations de détail près — et sauf cas d'homicide de soi-même ou de chute mortelle dans un escalier —, il est radiologique, échographique, chirurgical, médicamenteux et moussu.
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Un modèle de bon goût

 
Comme Virginia Woolf, il faudrait avoir le bon goût d'être mort. Mais aura-t-on le courage, comme l'écrivain anglais, de se plonger tout entier et tout nu dans une cuve pleine d'oignons et de jaborandis ?
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)