« Gros poisson du genre gade, atteignant jusqu'à 1 m 50,
la morue est très vorace. Elle vit dans les mers arctiques, surtout
entre Terre-Neuve et l'Islande, où l'on va la pêcher en été, dès le mois
de mai. Sa chair fraîche constitue le cabillaud ; salée, c'est la morue
verte ; sèche, c'est la merluche, et l'on tire de son foie une huile
employée comme reconstituant. » — Pour pénétrer quelqu'un, pour le
connaître vraiment, il suffit de voir comment il réagit à cet aveu de
Luc Pulflop. S'il ne comprend pas tout de suite, inutile de continuer :
c'est un pot de pisse doublé d'un imbécile. Peut-être même — on frémit
rien qu'à en formuler l'hypothèse — un lecteur de René Char.
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)