« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
Affichage des articles dont le libellé est Monocle du colonel Sponsz. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Monocle du colonel Sponsz. Afficher tous les articles
lundi 24 décembre 2018
lundi 17 décembre 2018
lundi 10 décembre 2018
lundi 3 décembre 2018
lundi 26 novembre 2018
lundi 19 novembre 2018
mardi 13 novembre 2018
mardi 6 novembre 2018
vendredi 2 novembre 2018
dimanche 28 octobre 2018
mardi 23 octobre 2018
vendredi 19 octobre 2018
samedi 13 octobre 2018
dimanche 7 octobre 2018
jeudi 27 septembre 2018
vendredi 21 septembre 2018
samedi 15 septembre 2018
dimanche 9 septembre 2018
L'heure de la fermeture
« On ferme ! » crie en agitant sa cloche le gardien du musée ethnographique qui, quelques minutes plus tard, constatera la disparition du fétiche arumbaya. Ce sont aussi les dernières paroles de l'écrivain Sadegh Hedayat, qui se suicida le 9 avril 1951 dans son appartement de la rue Championnet à Paris.
Qualifié par Gragerfis d'« homme du nihil » et de « pessimiste incurable », hanté par ses démons et vivant en marge de la société, il portait un regard désespéré sur l'absurdité du monde et l'inguérissable folie de l'âme humaine.
(Hermann von Trobben, Le Monocle du colonel Sponsz)
samedi 8 septembre 2018
Le Travailleur
Le « Monsieur Baxter » d'Objectif Lune n'est pas un humaniste, c'est le moins que l'on puisse dire. Ce monstre froid au cerveau farci de statistiques, qui dirige le Centre de Recherches Atomiques de Sbrodj, incarne la pensée technicienne à l'état pur, qui « met aux prises une volonté agressive et une nature pensée comme matière inerte, simple objet de pénétration et d'information » 1. En comparaison, comme le docteur Rotule, quoique bourru, nous paraît bénin et sensible !
Vers la fin de sa vie, Baxter, du fait d'une carence en fibres, se trouvera momentanément incapable de « faire » et connaîtra enfin le sentiment intérieur de la présence du Rien. Il regrettera amèrement d'avoir consacré ses jours à des fusées, centrales atomiques et autres billevesées, mais il sera trop tard : comme l'a montré le philosophe Jankélévitch, le temps a en effet un caractère odieusement irréversible.
1. Edmond Chassagnol, Théorie du trop-plein, p. 209.
(Hermann von Trobben, Le Monocle du colonel Sponsz)
Inscription à :
Articles (Atom)