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mercredi 20 novembre 2024

Veinards

 

Heureux qui comme Luc Pulflop pense que le réel n'existe pas. Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, mais c'est encore autre chose.
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

lundi 2 septembre 2024

Génitoires

 

Les tristes spécimens qui disent les bijoux de famille pour désigner les génitoires se croient spirituels mais il ne sont que vils. Ils méritent le supplice du pal. Luc Pulflop, dans son Prière d'incinérer. Dégoût, compare le monde aux génitoires d'un âne. Ou plutôt, il dit qu'il l'a fait mais sans préciser en quelle occasion ni ce que ça a donné.
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

mardi 23 juillet 2024

Penser

 

Luc Pulflop dit que « la pensée est une maladie, ou un catoblépas, ou les deux à la fois ». Et il est un fait qu'un individu qui pense se sent constamment patraque et se dévore soi-même comme fait l'animal fabuleux.
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

dimanche 16 juin 2024

Luc Pulflop apprend l'humilité au Moi


« En chemise, le Moi ! Et la corde au cou ! Comme les bourgeois de Calais ! Je vais t'apprendre l'humilité, moi, tuouaouar ! »
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

dimanche 28 avril 2024

Essence de la liberté chez Luc Pulflop

 

Sa conception oblomovienne de l'existence fait dire à Luc Pulflop que la liberté est avant tout la liberté de rester au lit.
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

jeudi 15 février 2024

Auteurs facultatifs

 

À quoi bon lire du Pessoa ou du Luc Pulflop, puisque tout ce qu'ils disent, on l'a déjà constaté par soi-même ? Ils le disent de façon amusante, c'est vrai, mais enfin... c'est seulement si on a du temps à perdre.
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

vendredi 5 janvier 2024

Apophatisme du nihilique

 

Le nihilique pourrait dire de soi-même ce que Scot Érigène dit de Dieu : il ignore quelle chose il est car il n'est pas quelque chose (itaque nescit se quid est, quia non est quid). Mais ici attention : ce n'est pas par défaillance qu'il ignore ce qu'il est ! C'est simplement parce qu'il n'est rien de défini ! Il est « pure vibration dans une géométrie sans espace », comme dirait Luc Pulflop. Tout s'emboîte !
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

lundi 13 novembre 2023

Bœufs et homicide de soi-même

 

Quelqu'un — Luc Pulflop ? — a dit que « se métamorphoser en bœuf, ce n'est pas encore se suicider ». Effectivement, mais qui a prétendu le contraire ? Le pape François ? 
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mardi 17 octobre 2023

Test infaillible

 

« Gros poisson du genre gade, atteignant jusqu'à 1 m 50, la morue est très vorace. Elle vit dans les mers arctiques, surtout entre Terre-Neuve et l'Islande, où l'on va la pêcher en été, dès le mois de mai. Sa chair fraîche constitue le cabillaud ; salée, c'est la morue verte ; sèche, c'est la merluche, et l'on tire de son foie une huile employée comme reconstituant. » — Pour pénétrer quelqu'un, pour le connaître vraiment, il suffit de voir comment il réagit à cet aveu de Luc Pulflop. S'il ne comprend pas tout de suite, inutile de continuer : c'est un pot de pisse doublé d'un imbécile. Peut-être même — on frémit rien qu'à en formuler l'hypothèse — un lecteur de René Char.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

vendredi 3 février 2023

Assez de salamalecs !

 

Seuls les grands écrivains (les Tchekhov, les Hamsun, les Céline, les Luc Pulflop) devraient avoir le droit d'écrire — et encore, à condition d'être morts. Les autres... On aimerait leur enfoncer un petit bâton bien pointu dans les oneilles. Imposteurs ! Nerfs sciatiques ! Pots de vous-savez-quoi ! 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mardi 10 janvier 2023

Lecture fatale

 

On lit du Luc Pulflop, on va se promener en forêt, on boit dans une humeur contemplative un petit verre de taupicide, et puis on se couche pour s'endormir et ne plus jamais se relever.

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

dimanche 18 septembre 2022

Un travail peu ragoûtant

 

Le poëte, ce « médecin-légiste de l'ipséité » selon Luc Pulflop, plonge sa pince de Kocher dans les entrailles du réel afin d'extraire de ses visqueuses sécrétions l'image adéquate.

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

jeudi 1 septembre 2022

Gerboise damasquinée

 

Luc Pulflop a comparé le monde aux génitoires d'un âne. Mais on ne voit pas trop quelle est la logique sous-jacente à cette comparaison. Il aurait dû dire plutôt une gerboise damasquinée. Car comme la gerboise, le monde peut effectuer des bonds de deux mètres et courir à une vitesse avoisinant les vingt-cinq kilomètres par heure. Et il est enchâssé d'ornements en relief (il est damasquiné).

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

mardi 31 mai 2022

Le facile et le difficile

 

Quand on lit du Rimbaud ou qu'on écoute du Mozart, on ne peut s'empêcher de penser : « Je t'en fais autant ». Mais pas quand on lit du Luc Pulflop ou qu'on écoute du Bach !

(Fernand Delaunay, Glomérules)

vendredi 27 mai 2022

Ressource du solitaire

 

Il y a des gens, ils ont beau faire, la solitude leur colle à la peau. Ce n'est pas tellement qu'ils l'aiment. C'est plutôt elle qui les aime (la garce). Heureusement, il leur reste la ressource de lire du Henri Michaux (ou du Luc Pulflop, ou tout autre auteur de cet acabit) pour oublier que, comme le pauvre « Rémi Sans Famille », ils n'ont pas d'amis.

(Fernand Delaunay, Glomérules)

mardi 3 mai 2022

Vie impossible

 

À ceux qui ont le sentiment — hautement « malaisant » — qu'ils vont clamecer sans même avoir vécu, Gragerfis recommande de lire du Fernando Pessoa ou du Luc Pulflop « histoire de se sentir moins seuls ». Il dit aussi qu'il ne faut pas se tracasser, car quoi qu'on ait fait de sa vie, on meurt toujours sans avoir vécu.

(Fernand Delaunay, Glomérules)

lundi 11 avril 2022

Définition de la tristesse

 

Quelqu'un — Luc Pulflop ? — a défini très justement la tristesse comme « une sorte de babiroussa ». On pourrait préciser : « une sorte de babiroussa qui suit la douleur ».

(Fernand Delaunay, Glomérules)

mardi 29 mars 2022

Absence de frisson désespéré

 

« Hier, enveloppé dans la brume sur un chemin qui domine la Seine, je me suis répété ce mot de Luc Pulflop : “les falaises d'Étretat et l'évidence de n'être rien”, sans en éprouver aucun frisson désespéré. Une grande assurance au contraire, le sentiment d'une certitude sans faille. » (Stylus Gragerfis, Journal d'un cénobite mondain)

(Fernand Delaunay, Glomérules)