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dimanche 4 février 2024

Un cœur sensible

 

Voir un charretier ou un cocher de fiacre flanquer une dégelée à son bigadin mettait le « penseur paradoxal » Frédéric Nietzsche dans tous ses états. Il ne se contenait qu'au prix d'un effort surhumain.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

samedi 20 janvier 2024

Rilke, peut-être ?

 

Lou Andreas-Salomé trouvait Paul Rée un peu trop calcitrant. Nietzsche en revanche était bonne pâte, mais cette moustache... et ce grotesque Zarathoustra... Non, ce n'était vraiment pas possible. Peut-être Rilke, alors, avec son « Ouvert » ?
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

vendredi 19 janvier 2024

Entendu au bistrot

 

« La théorie nietzschéenne de l'Éternel retour, ça ne va pas du tout. C'est une véritable apocatastase — et je pèse mes mots. »
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

jeudi 4 janvier 2024

Un boute-en-train

 

Nietzsche souffrait de sa réputation de « bonnet de nuit » et essayait de s'en défaire en multipliant les bons mots. Quand il présenta Paul Rée à Lou Andreas-Salomé, il prétendit que l'auteur de l'Origine des sentiments moraux était du Lot : « Voici le fameux Paul Rée, de Montcuq. » Rée rectifia en disant qu'il était de Poméranie, mais de toute façon Lou n'avait pas saisi l'astuce.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mardi 26 décembre 2023

Lou pas ravie

 

Lou Andreas-Salomé jugeait l'œuvre de Rée mineure (comparée à celles de Nietzsche et de Rilke). Son Origine des sentiments moraux ne l'avait pas impressionnée.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

dimanche 24 décembre 2023

Bémolisation de Rée

 

Dans le but d'arrondir les angles avec Nietzsche, Lou Andreas-Salomé mit un bémol aux propos de Paul Rée (qui avait traité Zarathoustra de cornichon).
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

lundi 11 décembre 2023

Amor fati

 

Les ceusses qui acceptent de bonne grâce la maladie, la vieillesse, la mort, et d'être traités comme des paillassons par les personnes du sexe, ces ceusses doivent être des lecteurs de Hegel ou de Nietzsche, ce n'est pas possible autrement (en tout cas, chapeau).
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

samedi 25 novembre 2023

Bird of ill omen

 

Si Nietzsche, au lieu de faire parler Zarathoustra, avait fait parler le radical de gauche Roger-Gérard Schwartzenberg, il lui aurait fait dire qu'il allait falloir être très courageux.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

vendredi 24 novembre 2023

Triangle amoureux

 

Quand Lou Andreas-Salomé voulait accorder sa harpe, elle demandait le la à Paul Rée, ce qui avait le don de courroucer Nietzsche.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mercredi 8 novembre 2023

Presque comme Leopardi

 

Héritier de Leopardi, le nihilique s'est enfermé dans la bibliothèque familiale (au figuré) et en est ressorti dix ans plus tard malingre, déprimé et atteint de spondylarthrite ankylosante (au figuré). Il est arrivé trop tard pour que sa méditation métaphysique et lyrique sur le tragique de l'existence fasse de lui un précurseur de Schopenhauer, de Nietzsche, de Freud et de Cioran, mais à quelques années près c'était bon.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

Refoulement nietzschéen

 

Dans sa philosophie et dans sa vie, Schopenhauer accordait une grande importance à la pitié, tandis que Nietzsche trouvait ce sentiment trop « gnangnan ». Mais en réalité, le « penseur paradoxal » faisait « jore ». Il jouait les durs. Telle une pompe à révérence parler merde mal réglée, il « refoulait ». Car en 1889, à Turin, avec le bourrineau, c'est bien un accès de pitié qui provoqua son effondrement, non ? Nous ne sommes quand même pas fous !
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mardi 26 septembre 2023

Glace Jampi

 

Admettons que Schopenhauer ait raison, que la vie ne soit qu'un pendule oscillant de la souffrance à l'ennui. Il reste quand même tous les moments entre les deux positions extrêmes du pendule. De quoi sont-ils faits ? De dégoût ? Peut-être de chagrin ? Ou de pitié ? Pas de crème à la pistache, en tout cas. Car — et cette fois c'est Nietzsche qui le dit — « la vie n'est pas une glace Jampi. »
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

vendredi 8 septembre 2023

Nietzsche dans le métro

 

Si le « penseur paradoxal » Frédéric Nietzsche pouvait prendre aujourd'hui le métro parisien, il serait sûrement victime d'un « malaise voyageur ». La laideur qui y règne ; la puanteur quasi excrémentitielle ; et ces gueules... pour quelqu'un d'aussi émotif...
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

lundi 12 juin 2023

Répudiation du dernier Nietzsche

 

Le 17 novembre 1969, le « négateur universel » Émile Cioran décida qu'il n'aimait plus le dernier Nietzsche (sauf Ecce Homo). La mégalomanie, ça allait cinq minutes, mais trop c'était trop. Aux doubles-vécés, le dernier Nietzsche (sauf Ecce Homo) ! Cependant, hésitant comme à son ordinaire, le Grandiloque se demanda s'il n'était pas en train de « déconner ». Il sollicita donc l'avis d'Ionesco. Celui-ci, qui était en train de manger une côtelette de veau — toujours son goût de l'absurde ! —, le rassura. Lui non plus ne pouvait pas piffrer le dernier Nietzsche. Tout allait bien. La vie pouvait continuer.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

vendredi 19 mai 2023

Piège nietzschéen évité de justesse


Frédéric Nietzsche : Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même.
Le nihilique : T'as pas dit « Jacques a dit ».
Frédéric Nietzsche : Donnerwetter ! 
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mardi 9 mai 2023

Couardise inattendue de Zarathoustra

 

« Je ne veux pas mourir, moi ! Je ne veux pas qu'on me martyrise avec des couteaux empoisonnés, moi ! Je ne veux pas que le Rien me regarde avec ses yeux, moi ! » Ainsi parla Zarathoustra quand le radical de gauche Roger-Gérard Schwartzenberg, à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif, lui annonça qu'il allait « devoir être très courageux ».
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

dimanche 2 avril 2023

Une crise du Grandiloque

 

Un jour qu'il patientait dans la salle d'attente d'un médecin, le « négateur universel » Émile Cioran fut pris d'une crise d'angoisse hégélienne et se mit à gueuler : « Tout ce qui est réel est rationnel ! Tout ce qui est réel est rationnel ! » Mais au lieu d'une réaction kierkegaardienne, nietzschéenne ou gadamérienne, tout ce qu'il obtint fut : « Cet énergumène azimuté fait peur aux enfants, il faudrait lui demander de sortir de la pièce. »
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

samedi 11 mars 2023

Connaissance par les gouffres

 

Fidèle à sa réputation de « penseur paradoxal », Frédéric Nietzsche n'hésite pas à soutenir — dans Humain, trop humain — que l'humiliation est « une petite gazette du mieux se connaître ». 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mercredi 8 février 2023

Big mostoche

 

Sans sa grosse moustache, il y a fort à parier que le « penseur paradoxal » Frédéric Nietzsche ne serait pas passé à la postérité. Tant il est vrai que le vulgum pecus accorde plus de prix à la surface des choses qu'aux « pensées paradoxales ». 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

vendredi 30 décembre 2022

Empaillé !

 

Même un naturaliste hors pair aura du mal à s'empailler soi-même. C'est pourtant ce que parvint à faire le « penseur paradoxal » Frédéric Nietzsche (avec pas mal de difficultés, il est vrai, et il avait encore de la bourre qui lui ressortait des oreilles).

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)