Polybe
raconte qu'il naît dans les Alpes un animal d'une forme singulière ; il
ressemble à un cerf, si ce n'est que par le cou et le poil, il tient du
sanglier. Il porte sous le menton une excroissance de la forme d'un
cône, velue à son extrémité, et aussi grosse que la queue d'un cheval.
Pourrait-il s'agir du généticien Albert Jacquard ? Ou du sociologue
Edgar Morin ? C'est l'un des deux, en tout cas.
Les
jugements synthétiques a priori de Kant sont la plus grande escroquerie
de l'histoire de la pensée. Car — et c'est malheureux à dire —, il
n'y pas plus de temps, d'espace ou de causalité que de beurre au prose.
Kant est le Bernard Madoff de la philosophie.
Pour
arriver, en une matinée, à avaler cinq cents figues sèches, cent pêches
de Campanie, dix melons d'Ostie et vingt livres de raisin, il faut se
lever de bonne heure, mais c'est pourtant ce que faisait Albin,
l'usurpateur qui disputa l'empire à Septime Sévère. Il avait la voracité
des fruits, comme Émile Cioran celle de l'irréparable.