« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
lundi 8 avril 2019
Le pachynihil contre les robots
À vivre parmi des machines, nous nous habituons à une certaine mentalité, dite « objective » : aspirés au dehors, écartés de nous-mêmes, nous nous trouvons affrontés à une logique à laquelle, jusque dans nos révoltes, nous devons nous soumettre. Heureusement, Pulflop a montré expérimentalement que cette « logique des cupulifères » ne résistait pas à l'action corrosive du pachynihil.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Itinéraire d'Annibal
15 avril. — Selon Tite-Live, après avoir traversé le Tricastin, Annibal se dirigea sur les Tricoriens, en passant sur l'extrême lisière des Voconces.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Un « douteux »
L'homme du nihil ne cesse de se dire partagé, errant, en quête d'une vérité qui le fuit. Les certitudes l'étonnent, lui paraissent suspectes et ne lui font guère envie : « ma nature... manque de certitude », avoue-t-il à Charlotte Dufrêne, sa « gouvernante » (Gragerfis), avant de tout miser sur le double zéro.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Ivresse du « décédé »
Libre de tout viscère, exempt de tout Moi, rivaliser avec le Grand Indéfini d'Anaximandre.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Bon fond d'Agricola
14 avril. — Tacite dit qu'Agricola était un peu trop aigre dans ses réprimandes, mais qu'après cela, il ne lui restait plus rien sur le cœur, de sorte que personne ne se défiait de son silence.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
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