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dimanche 15 décembre 2024

Matelas-tombeau

 

C'est durant les dernières années de sa vie, quand il était paralysé sur son « matelas-tombeau », que Heinrich Heine a écrit ses poëmes les plus déchirants. Et maintenant, il y a des pots de pisse qui lisent ça pour se distraire. Ils se donnent des sensations et s'émeuvent devant le « beau » et le « sublime ». Ô monstre bipède !...
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

samedi 23 novembre 2024

Une affreuse bévue

 

Heinrich Heine disait qu'il aurait voulu conserver le corps — le corps « si jeune, si tendre » —, mais que quant à l'âme, on pouvait bien l'enterrer car il en avait plus qu'assez. Négligence des croque-morts ou quoi, on enterra le tout (au cimetière de Montmartre).
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

dimanche 24 décembre 2023

Matrazengruft

 

Quand on traverse la rue Racine, on n'est pas obligé de penser à la tombe de Celan. On peut penser au matelas-tombeau de Heinrich Heine. Ou à un point mathématique. Tout n'est-il pas louable, en un sens ?
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

lundi 22 octobre 2018

Travail intérieur


La paix que procure l'idée de l'homicide de soi-même n'est pas donnée par la nature, dès l'abord, complète. Elle suppose un travail intérieur — par exemple sur un « matelas-tombeau » à la Heinrich Heine — où l'homme affronte sa peur de vivre et de mourir.

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)

samedi 15 septembre 2018

Matratzengruft


La pensée est un « matelas-tombeau » à la Henri Heine.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)