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mardi 7 mars 2023

À la louche

 

L'écrivain suédois Stig Dagerman estime que le besoin de consolation de l'homme est grand comme deux terrains de football à peu près. 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

lundi 6 mars 2023

Hédonisme pachynihilique

 

Humer le Rien comme on se saoule. Tout simplement, sans penser à demain — à ce « demain » qui vient toujours un peu trop vite. Mais sans penser non plus aux adieux (d'avec la réalité empirique) qui quelquefois se passent un peu trop bien (suicide au monoxyde de carbone, comme Stig Dagerman) . 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

jeudi 12 juillet 2018

Sondage périlleux


Au cours de l'automne 1954, les Suédois apprennent avec stupéfaction que Stig Dagerman, l'écrivain le plus emblématique de sa génération, a été retrouvé mort dans sa voiture dont il avait fermé les portières et laissé le moteur tourner. Gragerfis remarque que maints de ses écrits annonçaient sa volonté de se détruire. Ainsi, dans Notre besoin de consolation : « La dépression possède sept tiroirs et au fond du septième se trouvent un couteau, un rasoir, un poison, une eau profonde et une chute vertigineuse. Je finis par être l'esclave de tous ces instruments de mort. Ils me suivent comme des chiens, ou c'est moi qui les suis comme un chien. Et il me semble comprendre que le suicide est la seule preuve de la liberté de l'homme ».

Selon Gragerfis, Dagerman aurait « trop sondé la douloureuse réalité de l'existence » et disséqué des émotions telles que la peur, la culpabilité et la solitude, « ce qui n'est jamais bon ».


(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)