dimanche 18 décembre 2022

Psaume 91

 

L'abri du Très-Haut est sans doute apaisant, mais le mieux, pour ne pas craindre les terreurs de la nuit, la flèche qui vole au grand jour, la peste qui rôde dans le noir et le fléau qui frappe à midi, c'est encore d'être « décédé ».

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Plus de boudin

 

Pendant des années, on s'invente des raisons de vivre, des prétextes pour « perpétrer de coupables exsufflations ». Mais vient un moment où les raisons de vivre, c'est comme le boudin pour les Belges : il n'y en a plus.

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Artichaut humain

 

Vous rencontrez quelqu'un, et comme de juste, vous avez l'impression d'avoir devant les yeux un artichaut. Alors vous enlevez les feuilles l'une après l'autre pour voir ce qui se cache derrière mais vous arrivez bientôt à la dernière feuille et vous tombez sur... le Rien ! Le néant ! Ça alors !

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Que faire ?

 

Faut-il, comme paraît le suggérer Guégan (dans son livre Le Cuisinier français, Paris, 1934), couper en morceaux la langouste vivante et la faire revenir à rouge vif dans un poêlon de terre avec un quart de beurre très frais ? Ou faut-il plus simplement... se pendre ?

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)