vendredi 21 juillet 2023

Psychokinésie

 

Si vous haïssez quelqu'un — par exemple une mégère difforme au faciès d'hippopotame — avec suffisamment de force, ce quelqu'un finira par exploser, par imploser, ou par recevoir un pot de fleur sur le cassis. C'est en tout cas ce qu'affirme Tchouang-Tseu dans son Classique véritable de Nanhua — et ce qu'espère ardemment le nihilique.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Biglosité du « roseau pensant »

 

Le philosophe Blaise Pascal croyait que la nature était l'image de Dieu. Mais si on regarde mieux, on s'aperçoit qu'elle ressemble plutôt à une tête de chien couché.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Non discursivité du tathâta

 

Selon Nagarjuna, le tathâta, autrement dit l'« ainséité » — qui désigne chez les bouddhistes la véritable nature de la réalité à un moment donné —, a pour caractère d'être non discursif, donc de ne pouvoir s'exprimer par la parole. La réalité n'est pas verbale ! Elle est incommunicable et atroce, comme le pensait Lugones ! Après ça, il ne faut pas s'étonner si certains s'en vont, taciturnes et seuls, chercher la mort dans le crépuscule d'une île.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Gueuloir


 
Comme Flaubert, le nihilique a son « gueuloir ». Et on y entend de ces choses... Des « zingibéracé », des « pots de pisse »... Heureusement qu'il n'y a pas de voisins (ça se passe dans sa tête).
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)