vendredi 1 mars 2019

Un piteux « ami de la sagesse »


Le « philosophe », ce diacre illucide de l'idée.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

Cochons de mer


12 février. — Polybe, en parlant des pays d'Ibérie et de Lusitanie, dit que, dans les profondeurs de la mer, il y a des chênes à glands dont se nourrissent et s'engraissent les thons. Ce ne serait donc pas s'éloigner beaucoup de la vérité que de dire que les thons sont des espèces de porcs de mer, et que, semblables aux cochons de terre, ils se nourrissent et s'engraissent à l'aide de glands.

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

Interlude

Jeune femme lisant les Pensées rancies et cramoisies de J. Zimmerschmühl

La paix dans le Rien


« Préférant son indépendance à de vains honneurs, l'homme du nihil refusa toutes les dignités qui lui étaient offertes, pour mener une vie paisible et suivant ses goûts. Il partageait son temps entre l'étude du Rien, la chasse et la culture de son jardin. "Je ne fais point, dit-il (Catastase, p. 66), mon métier de la rhétorique, mais je sais cultiver les arbres et élever des chiens de chasse." » (Joseph Dosse, Recueil des plus beaux passages de tous les auteurs lotois les plus célèbres dans la prose et dans la poësie, Paris, Hachette, 1828)

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)

Solubilité du réel


D'après Gragerfis, la réalité empirique est entièrement soluble dans le vocable.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

Boire de l'oxymel


9 février. — « Lorsque la fièvre saisit une personne avant qu'elle ait rendu ses excrémens, ou immédiatement après avoir mangé, soit avec ou sans un point de côté, elle doit se tenir en repos jusqu'à ce que les alimens soient descendus dans les intestins inférieurs ; et boire en même-temps de l'oxymel. En cas de pesanteur dans les reins, on doit purger avec un lavement, ou un cathartique foible et donner des alimens liquides et de l'oxymel. Après la purgation, le malade doit user de la tisane et de l'hydromel pour boisson, et prendre ensuite une nourriture plus solide, telle que la chair de poisson bouilli ; un peu de vin trempé sur le soir, et de l'hydromel délayé pendant le jour. Il doit se servir d'un suppositoire ou de lavemens, s'il rend des vents très-fétides, et boire de l'oxymel, jusqu'à ce que les excrémens soient descendus dans les intestins inférieurs. » (Hippocrate, Du régime dans les maladies aiguës, Trad. François Christophe Florimond de Mercy, Paris, Eberhart, 1818)

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)