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vendredi 19 janvier 2024

Tournant existentiel

 

Après s'être longuement tâté le pouls, et malgré sa ferme conviction que « rien n'est », le nihilique a décidé de suivre le conseil du chanteur Michel Fugain et de faire comme l'oiseau. Advienne que pourra !
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

jeudi 14 décembre 2023

Un beau roman

 

Précurseur de Michel Fugain, Parménide dit de l'être que « c'est un beau roman, c'est une belle histoire, c'est une romance d'aujourd'hui ». Le nihilique n'en croit rien et est d'avis qu'il faut avoir fumé de la « beuh » ou du « shit » pour dire des choses pareilles.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

dimanche 13 août 2023

Trier et mettre en ordre

 

Effaré par le chaos qu'est devenu son cerveau après toutes ces années passées à lire — Heidegger, Wittgenstein, Bergson, Maritain — et à entendre — Michel Fugain, le chanteur Carlos — des inepties, le nihilique a décidé de faire comme le narrateur de Corrections : il va « trier et mettre en ordre » ; « trier et mettre en ordre ». Mais n'est-il pas déjà trop tard ?
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

lundi 31 juillet 2023

Révélation de la solitude

 

Messieurs-dames qui seriez prêts à jurer que vous n'êtes pas seuls, qu'il y a des gens qui vous aiment, et cætera, attrapez donc un panaris et on en reparlera. Comme la rencontre fortuite d'un arrosoir en zinc ou d'une herse abandonnée dans un champ, comme les chansons de Michel Fugain mais de façon plus lancinante, le panaris nous révèle notre radicale solitude. Car non seulement les autres ne souffrent pas du doigt avec nous mais en plus ils n'en ont rien à foutre !!!
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

vendredi 14 avril 2023

Ce que c'est que la vie

 

La vie n'est pas un beau roman. Ce n'est pas une belle histoire. Ce n'est pas une romance d'aujourd'hui. C'est une grosse tourte de m...
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

vendredi 7 avril 2023

Monade

 

« Il rentrait chez lui, là-haut, vers le brouillard. Elle descendait dans le Midi, le Midi. » On voit que chez Michel Fugain comme chez Husserl, la monade caractérise le rapport intersubjectif — ici entre un homme qui remonte vers le brouillard et une femme qui descend dans le Midi (le Midi). Plus précisément, Fugain et Husserl désignent tous deux par le terme monade la conscience individuelle, l'individualité en tant qu'elle représente à la fois un point de vue unique, original sur le monde et une totalité close, impénétrable aux autres consciences individuelles ou individualités. Ce n'est pas du tout comme chez Leibniz !
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

vendredi 17 mars 2023

Roi de la Création

 

Ouvrez un crâne au hasard, vous verrez qu'il ne contient qu'une boue visqueuse faite de fragments de poëmes, de slogans publicitaires et de bribes de chansons de Michel Fugain. Il n'y a pas de quoi être fier. Pourtant, le monstre bipède arbore un air avantageux. Il est le roi de la Création, le céoène !
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mardi 3 janvier 2023

Exclamations pathétiques

 

N'en déplaise à Émile Cioran, il est une exclamation plus pathétique que celle du dernier poëte païen Rutilius Namatianus, c'est celle de Michel Fugain quand il s'écrie : « Je suis seul dans l'univers ! » — Le barde ajoute ensuite qu'il ne sait pas, qu'il ne sait plus, qu'il est perdu, et s'exhorte à « faire comme l'oiseau » mais cela nous entraînerait trop loin.

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mardi 13 décembre 2022

Chanter la vie

 

Considérant tout à fait possible qu'il meure demain — un accident est si vite arrivé — et convaincu de longue date que rien n'a d'importance, le nihilique décida de suivre le conseil de Michel Fugain et de « chanter la vie chante » — avant de se raviser (il « ne le sentait pas »).

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

lundi 31 janvier 2022

Musique céleste

 

« Chaque fois que j'entends du Michel Fugain, je me dis qu'il est impossible que tout soit apparence. Il faut qu'il y ait autre chose. Et puis, le doute me reprend. » (Stylus Gragerfis, Journal d'un cénobite mondain)

(Fernand Delaunay, Glomérules)

vendredi 20 août 2021

Comme l'oiseau

 

Méprisé, abandonné de tous, l'homme du nihil peut clamer, après Michel Fugain : « Je suis seul dans l'univers ! » Lui aussi a peur du ciel, de l'hiver, du temps qui passe, et cetera. Mais quant à « faire comme l'oiseau », il s'en sent totalement incapable.

(Fernand Delaunay, Glomérules)