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vendredi 22 mars 2024

Les Bidasses explorent les structures de l'intuition objectivante (Réal. Claude Zidi)

 

Schopenhauer soutient que n'importe quel homme est tous les hommes ; que quand on en a vu un, c'est comme les « films de bidasses », on les a tous vus.
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

mardi 23 janvier 2024

Incertitude épistémique

 

Schopenhauer dit que quand on considère le problème de l'immortalité de l'âme, c'est comme quand on regarde le film Deliverance : on en vient fatalement à se poser la question « Was Drew actually shot ? » C'est ce que les philosophes appellent « l'incertitude épistémique ».
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

jeudi 21 décembre 2023

Monde comme volonté etc.

 

Schopenhauer a écrit qu'il n'y a pas d'actes, pas de pensées, pas de maladies qui ne soient volontaires. Avec tout le respect que l'on doit à ce philosophe, cela paraît douteux pour les pensées et les maladies, et c'est même complètement invraisemblable pour la maladie par excellence : celle d'exister.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

dimanche 3 décembre 2023

Pipo, Dario et Mimile

 

Les écrivains sont désormais considérés comme des amuseurs, peu importe le genre dans lequel ils donnent. Et s'ils n'amusent pas, gare : le petit bâton dans les oneilles. Allez écrire que « rien n'est » ou que « seul le pire arrive », après ça.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

vendredi 24 novembre 2023

Alicament

 

La philosophie de Schopenhauer, non seulement est nutritive, mais elle guérit les blessures de l'âme. C'est un « alicament ». Quant à Schopenhauer lui-même, c'était un « rurbain » puisqu'il habitait un « très techouai yonvipa » (en fait une clinique psychiatrique, celle de Herisau dans le canton d'Appenzell).
— Tu confonds avec Robert Walser.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

jeudi 16 novembre 2023

Please, sir, may I have some more ?

 

Schopenhauer n'était pas fan du comput de l'Écriture. Il préférait le comput hindou (qui fixe le temps raisonnable d'une vie humaine à cent ans et non à soixante-dix).
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mercredi 8 novembre 2023

Presque comme Leopardi

 

Héritier de Leopardi, le nihilique s'est enfermé dans la bibliothèque familiale (au figuré) et en est ressorti dix ans plus tard malingre, déprimé et atteint de spondylarthrite ankylosante (au figuré). Il est arrivé trop tard pour que sa méditation métaphysique et lyrique sur le tragique de l'existence fasse de lui un précurseur de Schopenhauer, de Nietzsche, de Freud et de Cioran, mais à quelques années près c'était bon.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

Refoulement nietzschéen

 

Dans sa philosophie et dans sa vie, Schopenhauer accordait une grande importance à la pitié, tandis que Nietzsche trouvait ce sentiment trop « gnangnan ». Mais en réalité, le « penseur paradoxal » faisait « jore ». Il jouait les durs. Telle une pompe à révérence parler merde mal réglée, il « refoulait ». Car en 1889, à Turin, avec le bourrineau, c'est bien un accès de pitié qui provoqua son effondrement, non ? Nous ne sommes quand même pas fous !
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

Les blagues de l'oncle Arthur

 

L'éditeur de Schopenhauer, Friedrich Arnold Brockhaus, raconte dans ses mémoires que l'inventeur du pessimisme, loin d'être un bonnet de nuit, avait un naturel facétieux. Il aimait demander aux gens qu'il rencontrait : « Herr und Frau Rien-de-bon-de-cette-affaire haben einen Sohn. Wie heißt er ? » Et la réponse attendue était évidemment Jonathan.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

jeudi 19 octobre 2023

Insuffisance de la chose

 

Fin mars 1916, l'écrivain portugais Mário de Sá-Carneiro envoie une lettre à Fernando Pessoa pour lui annoncer qu'il va bientôt se suicider. Quelques jours après, il « fait la chose » avec une « jeune Parisienne » (il semble que ce soit la seule fois de sa vie où il ait « fait la chose »). Le 26 avril, dans la chambre d'un hôtel du 9e arrondissement de Paris, il revêt son smoking, avale de la strychnine et attend la mort. « La chose » n'avait pas suffi à raviver son vouloir-vivre schopenhauerien.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mercredi 18 octobre 2023

À vérifier

 

Est-il vrai, comme le disent Schopenhauer et Folantin, que seul le pire arrive ? Ce serait une chose à vérifier, si on avait le temps et les pépettes.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mardi 3 octobre 2023

En peau de lapin

 

Personne— pas même Schopenhauer lui-même, probablement — n'a lu Le Monde comme volonté et comme représentation en entier. Il y a trop de mots, c'est écrit trop petit et — il faut dire la vérité — c'est un peu rasoir. Par contre, il y a plein de gens qui font « jore » qu'ils l'ont lu. Ça fait bien, il faut croire. Et pour jouer les héros tragiques, ça coûte moins cher que de se suicider. — N'est-ce pas ?
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mardi 26 septembre 2023

Glace Jampi

 

Admettons que Schopenhauer ait raison, que la vie ne soit qu'un pendule oscillant de la souffrance à l'ennui. Il reste quand même tous les moments entre les deux positions extrêmes du pendule. De quoi sont-ils faits ? De dégoût ? Peut-être de chagrin ? Ou de pitié ? Pas de crème à la pistache, en tout cas. Car — et cette fois c'est Nietzsche qui le dit — « la vie n'est pas une glace Jampi. »
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

vendredi 22 septembre 2023

Schopenhauerisme viticole

 

Le pessimiste nous fait penser à ce vigneron dont le meursault évolue qui, voyant que l'on dresse un gibet dans la cour, croit que c'est à lui qu'on le destine et se dit que décidément, la vie ne se présente pas sous les meilleurs auspices de Beaune.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

vendredi 25 août 2023

Gaffe schopenhauerienne

 

Après une visite au bagne de Toulon, Arthur Schopenhauer, alors adolescent, écrit dans son Journal de voyage : « Il n'y a pas à dire, c'est beau, une ville, la nuit ! » — Il avait pris le bagne de Toulon pour le philosophe Jean Grenier !
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

dimanche 16 juillet 2023

Du rififi chez les penseurs

 

Il ne faudrait pas croire que les « penseurs » s'apprécient entre eux. Et ça se comprend car penser, c'est avant tout dénigrer. Ainsi, Schopenhauer tenait Hegel pour un imposteur doublé d'un imbécile.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

jeudi 13 avril 2023

Pan sur le bec

 

Schopenhauer ne ratait jamais une occasion de se payer la fiole de Hegel. Ainsi, il dit à un endroit de son Monde comme volonté etc. que chercher un dessein dans l'histoire est comme chercher une tête de chien couché ou un risotto aux asperges (ein Risotto mit Spargel) dans les nuages : on les y trouve parce qu'on les cherche — mais à part ça...
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mercredi 15 février 2023

Self-taught philosophy

 

On voudrait savoir comment vivre, alors on cherche chez Platon, chez Leibniz, chez Schopenhauer, chez Maritain, chez André Comte-Sponville, tout ça pour finalement découvrir — par soi-même ! — que la meilleure façon de vivre, c'est allongé sur un canapé en laine, la casquette rabattue sur le nez. 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

vendredi 27 janvier 2023

Chasse au gaspi

 

Adepte de la « sobriété énergétique », le nihilique baisse, éteint et décale tout ce qu'il est humainement possible de baisser, éteindre et décaler. Mais pour le « vouloir-vivre » schopenhauerien, il ne peut rien faire : le sien est déjà à zéro !
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

dimanche 1 janvier 2023

Aphorisme sur la sagesse dans la vie

 

La « sagesse dans la vie » consiste à éviter les ennuis autant que faire se peut, donc et avant tout à rester à distance des « personnes du sexe ». Ça ne suffit pas toujours à assurer le bonheur (il y a aussi les panaris), mais c'est un bon début.

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)