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jeudi 5 octobre 2023

Timeo danaos

 

La philosophie (Socrate, Aristote) et les mathématiques (Euclide, Pythagore) l'ont plongé dans une telle angoisse que le nihilique est désormais comme Laocoon : il craint les Grecs et leurs présents (il y a aussi Demis Roussos et la moussaka).
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

lundi 15 mai 2023

Principe du mouvement

 

Allongé sur son canapé en laine, la casquette rabattue le nez, le nihilique pense à un postulat antique sur le mouvement des animaux (énoncé par Aristote, qui dit que le principe du mouvement est l'immobile).
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

vendredi 23 décembre 2022

Hasard et nécessité

 

« Si tu n'avais pas oublié tes clefs ce jour-là, jamais tu n'aurais rencontré cette bourrelle qui devait, quinze ans plus tard, réduire ta vie en charpie. — Oui, cela est vrai. Mais Boèce dit qu'il n'y a point de hasard, qu'il ne peut rien arriver fortuitement. Quant à Aristote, il définit le hasard une conjonction de causes qui produisent non-intentionnellement un effet qui a lieu rarement ou non régulièrement. Alors... Il faut croire que j'étais destiné à morfler, mon cher vieux. »

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mercredi 2 novembre 2022

Sacs à merde

 

Sextus Empiricus affirmait que « tout échappe à la compréhension ». Il disait aussi : « Je ne définis rien ». Courroucé des prétentions des philosophes, il tenait Socrate et Aristote pour des « sacs à merde » et Heidegger pour un « sinistre couillon de la Forêt-Noire, avec son être-au-monde, son être-jeté, son être-pour-la-mort et tutti quanti ».

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

dimanche 22 mai 2022

Fluctuations

 

L'homme du nihil se contredit, il se contredit sans cesse. Un jour il dit que « rien n'est », le lendemain il prétend que « tout pue ». Est-ce une façon de montrer son mépris pour la logique et les logiciens (depuis Aristote jusqu'à Łukasiewicz en passant par George Boole) ? Ou est-il simplement « un esprit pas encore formé, un imbécile » ?

(Fernand Delaunay, Glomérules)

lundi 29 avril 2019

Recettes aristotéliciennes


19 mai. — Aristote, dans son Livre des animaux, enseigne que si l'on prend de la cire et qu'on la broie sur les cornes d'un veau, on le mènera partout où l'on voudra sans peine ; que si l'on frotte les cornes des vaches avec de la cire, de l'huile ou de la poix, on les délivre des douleurs et des maux qu'elles ont aux pieds. Il dit aussi que si l'on oint le cul d'un coq avec de l'huile, il ne peut s'accoupler avec la poule.

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

mardi 19 février 2019

Congre toujours


22 décembre. — « On prenait, du temps d'Aristote, des congres dont la longueur égalait 14 à 15 coudées ; et, suivant Eudoxe, dans Athénée, on en voyait près de Sicyone qu'un homme pouvait à peine porter, d'autres, qui étaient aussi longs qu'un chariot ordinaire. Quand ils atteignaient cette étonnante dimension, les Grecs leur donnaient des noms particuliers. Ils avaient remarqué que les congres se nourrissaient de polypes. À cette occasion, Aristote observe que si l'on trouve de ces derniers dont les bras soient rongés, ce sont les congres qui les ont ainsi mutilés. » (M. Baudrillart, Traité général des eaux et forêts, chasse et pêche, Paris, Arthus Bertrand, 1827)

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

dimanche 17 février 2019

Un mollusque roublard


27 juillet. — « Le plus rusé des mollusques, selon Aristote, est la seiche. Elle ne jette pas seulement son encre quand elle a peur, comme le polype et le calmar, mais elle se sert de cette liqueur qu'elle a en grande abondance et qui est fort noire, soit lorsqu'il faut échapper à la main du pêcheur, soit lorsqu'elle veut attraper les poissons en se rendant invisible. Elle saisit alors de gros poissons et même des muges. » (Armand Gaston Camus, Notes sur l'Histoire des animaux d'Aristote, Paris, Desaint, 1783)

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

vendredi 12 octobre 2018

Frères humains


Selon Aristote, la « communauté » (Koinonia) témoigne de l'élan (hormé) des hommes à vivre ensemble « pour pratiquer des choses bonnes et belles ». Mais à coup sûr, le Stagirite n'eut jamais à parcourir les magasins Dufayel par un samedi après-midi d'octobre afin d'y faire l'achat d'un poêle.

(Marcel Banquine, Exercices de lypémanie)

mercredi 10 octobre 2018

Contre Aristote


En se faisant « sauter le caisson » à l'aide de son colt Frontier, le suicidé philosophique prend part à cette première violation du dogme aristotélicien qu'est l'introduction des excentriques et des épicycles, avant que le système du monde des Anciens ne trouve sa forme définitive dans le système ptoléméen.

(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)

jeudi 16 août 2018

Du vide


D'après Aristote — qui, comme plus tard le mathématicien Cantor, était un être profondément antinihilique —, l'idée d'un espace sans matière mais pouvant contenir de la matière impliquait une contradiction.

Plus sagace était le philosophe médiéval Nicolas Oresme qui disait que « nos sens ne peuvent atteindre cette espace hors du ciel. Toutefois raison et vérité nous font cognoître que elle est » (Livre du Ciel, I, fol. 38 b).

L'homme du nihil, encore plus sagace, soutient que nos sens peuvent atteindre le vide (vu comme un « néant réalisé »), et qu'il suffit de prendre l'omnibus pour en faire l'expérience : « Oh ! ces visages, dans l'omnibus !... ces visages mornes, tassés et roulant, dans l'omnibus !... Et tout ce que contiennent de vide, tout ce que contiennent de néant tragique, ces yeux, ces yeux, ces yeux !... »


(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)

lundi 13 août 2018

Souci


Il s'agit désormais, pour Heidegger, de mettre en évidence l'enracinement de la theoria et de la praxis dans le nouveau concept de « souci » (die Sorge) que lui ont fait découvrir sa fréquentation du Livre X des Confessions de Saint Augustin et ses travaux sur les premiers chrétiens (qui avaient le souci permanent d'éviter de se faire dévorer par les lions).

Il va s'acharner à trouver les linéaments de ce « souci » dans l'œuvre du Stagirite et il y dénichera finalement quelque chose qui peut faire office de cousin présentable, une fois paré d'une requimpette dialectique idoine, le concept de « prudence », la Phronesis.

Ce « souci » va devenir progressivement l'essence même de l'« être » de l'homme dans Sein und Zeit, en même temps qu'il va envahir la vie de Heidegger du fait du caractère de plus en plus acariâtre de sa femme et du comportement de plus en plus écervelé de la fille Arendt.


(Jean-René Vif, Scènes de la vie de Heidegger)

mercredi 18 juillet 2018

Nietzsche


À la fin des années trente, Heidegger se prend de passion pour Nietzsche et rédige deux épais volumes sur le « penseur paradoxal ».

Il se plaît à constater que, comme lui, Nietzsche attaque la métaphysique et ses illusions. Mais les deux penseurs partagent d'autres hobbies. Déjà en 1935, avec l'Introduction à la métaphysique, on avait pu noter leur intérêt commun pour les présocratiques et pour une « vie libre et volontaire dans les glaces et la haute montagne » (Heidegger possède en effet un un piolet et des chaussures à crampons, souvenirs de ses années de jeunesse où il allait à la découverte de la « spatialité existentiale »). Un autre terrain d'affinité est la mise en question de l'humanisme et de l'anthropocentrisme.

Par contre, avec l'« Éternel retour du même », Nietzsche ne fait, pour Heidegger, que reprendre dans une formule plus obscure le thème constant de la métaphysique depuis l'origine, à savoir celui de l'être comme présence permanente, cet être placé au fondement de l'étant comme subjectum sous-jacent, ou subjectité.

Aussi bien la métaphysique de la substance (celle d'Aristote), que celle de la subjectité (celle de Nietzsche), manifestent l'oubli de la phusis, du monde et de l'histoire du dévoilement. L'être au sens propre ne peut pas être pensé à partir de l'étant, « ce serait tout de même, s'exclame Heidegger, un peu fort de café ! »


(Jean-René Vif, Scènes de la vie de Heidegger)

samedi 14 juillet 2018

Propriété de Borel-Lebesgue


En topologie, on dit d'un espace séparé qu'il est compact, ou qu'il vérifie la propriété de Borel-Lebesgue si, chaque fois qu'il est recouvert par des ouverts, et notamment des ouverts rilkiens, il est recouvert par un nombre fini d'entre eux.

Rappelons que ce que le poëte Rainer Maria Rilke entend par l'« Ouvert », c'est « l'espace pur dans lequel infiniment fleurissent et se perdent les fleurs ». Heidegger, lui, refusait d'appréhender le Dasein de l'homme sur le mode de la nature ou de la vie, et tenait à se démarquer de la conception métaphysique traditionnelle issue d'Aristote, qui voit en l'homme un animal rationale.
Dans son Parménide, Heidegger se montre d'ailleurs fort cassant à l'égard du poète : « Pour Rilke, la conscience humaine, la raison, le logos, sont des limites qui rétrécissent les capacités de l'homme par rapport à l'animal. Devons-nous aussi devenir des "bêtes" ? »

— Eh bien oui, justement nous le devons. Comme les soldats du roi de Suède, nous voulons vivre éternellement. Nous savons qu'un jour nous cesserons de vivre, mais cette certitude de notre anéantissement demeure abstraite, et donc irréelle. La mort, c'est pour les autres, les fameux « philosophes », qui semblent s'en délecter.


(Włodzisław Szczur, Mathématique du néant)

samedi 23 juin 2018

Vie facticielle et mobilité


En 1919, Heidegger reprend ses cours à l'Université de Fribourg et commence à acquérir une certaine notoriété parmi les amateurs de bizarre. Anticonformiste dans l'âme, il entreprend une critique radicale de la tradition philosophique, notamment dans le Rapport Natorp, un état de ses travaux qu'il adresse en 1922 au professeur Paul Natorp, où il procède à une critique sévère de la métaphysique dite de la « présence » attribuée à Aristote et base de sa Physique.

La métaphysique traditionnelle, on le sait, définit l'être comme l'identité dans la présence. Bien que la phénoménologie husserlienne ait cherché à dépasser ce cadre, elle n'y est jamais vraiment parvenue. Husserl était un être profondément antinihilique, convaincu que l'identité est plus fondamentale que la différence, la proximité plus originaire que la distance et la présence antérieure à toute espèce d'absence et de négativité. Dans la seconde de ses Logische Untersuchungen, il rejette avec brusquerie la définition métaphysique de l'être-en-soi comme ce qui transcende la conscience et est indépendant d'elle, et déclare que toutes les définitions métaphysiques de la réalité (Realität) doivent être écartées.

Le rusé Heidegger s'engouffre dans la brèche et esquisse, dans le Rapport Natorp, une phénoménologie de la temporalité à travers la description de la vie facticielle qui en constitue le thème principal. Dans la troisième partie de son cours de 1921-1922, il associe vie facticielle et mobilité : « En tant que déterminité principielle de l'objet de notre discours (vie facticielle), nous posons en principe la mobilité ». Pour cerner le phénomène de cette Bewegtheit, Heidegger propose, dans une note du cours, le terme d'inquiétude (Unruhe) en se référant à Pascal (Pensées, I-VII) : « La mobilité de la vie facticielle peut être provisoirement interprétée et décrite comme inquiétude. Le comment de cette inquiétude, en tant que phénomène entier, détermine la facticité. »

Autrement dit, le Dasein « en situation de mobilité 
» est un être perpétuellement inquiet, ce que confirme Madame Edmée de La Rochefoucauld dans son beau livre L'angoisse et les écrivains : « Traverser la rue. Rouler en automobile, appréhension constante. Crainte latente de l'accident, de la mort. Pierre Curie tué par un camion. Émile Verhaeren qui manque une marche dans le train de Rouen et glisse sous le wagon. Jean Follain renversé par un taxi place de la Concorde. À chaque instant dans la ville, sur la route, la mort menace, est à éviter. »

(Jean-René Vif, Scènes de la vie de Heidegger)

mardi 29 mai 2018

Hylémorphisme


La prégnance qu'exerça la structure cosmique « en pelures d'oignon » conçue par Aristote ne doit pas nous faire oublier celles en forme de tourte ou de « cigare japonais » qu'ont toujours privilégiées les philosophes frappés de « constipation conceptuelle opiniâtre ».

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)

samedi 19 mai 2018

L'homme qui regardait passer les trains (G. Simenon)


En ce qui concerne personnellement Kees Popinga, on doit admettre qu'à huit heures du soir il était encore temps, puisque aussi bien son destin n'était pas fixé. Mais temps de quoi ? Et pouvait-il faire autre chose que ce qu'il allait faire, persuadé d'ailleurs que ses gestes n'avaient pas plus d'importance que pendant les milliers et les milliers d'années qui avaient précédé ?
Il aurait haussé les épaules si on lui avait dit que sa vie allait changer brusquement et que cette photographie, posée sur la desserte, qui le représentait debout au milieu de sa famille, une main négligemment appuyée au dossier d'une chaise, serait reproduite par tous les journaux d'Europe.

Enfin, s'il avait cherché en lui-même, en toute conscience, ce qui pouvait le prédisposer à un avenir tumultueux, il n'eût sans doute pas pensé à certaine émotion furtive, quasi honteuse, qui le troublait lorsqu'il voyait passer un train, un train de nuit surtout, aux stores baissés sur le mystère des voyageurs.
Quant à oser lui affirmer en face qu'à cet instant son patron, Julius de Coster le Jeune, était attablé à l'Auberge du Petit-Saint-Georges et s'enivrait consciencieusement, cela eût été sans sel comme effet, car Kees Popinga n'avait aucun goût pour la mystification et il avait son opinion sur les gens et sur les choses.
Or, en dépit de toute vraisemblance, Julius de Coster le Jeune était bel et bien au Petit-Saint-Georges.
Et, à Amsterdam, dans un appartement du Carlton, une certaine Paméla prenait un bain avant d'aller chez Tuchinski, qui est le cabaret en vogue.
En quoi cela pouvait-il toucher Popinga ? Et encore qu'à Paris, dans un petit restaurant de la rue Blanche, chez Mélie, une certaine Jeanne Rozier, qui était rousse, fût attablée en compagnie d'un nommé Louis à qui elle demandait, en se servant de moutarde :
— Dis donc, Loulou. Comment une proposition peut-elle signifier le monde ? Il me semble que signifier, pour une proposition simple, veut dire représenter un état de choses par une image, à condition qu'il y ait un rapport d'homologie, d'isomorphisme entre les éléments de la proposition et les états de choses. Mais je n'en suis pas bien sûre...
Et le nommé Louis répondait:
— C'est bien ça. Les signes de la langue n'ont de pouvoir signifiant qu'en tant que mots ou signes mis en position de phrase. Un signe n'a qu'une valeur virtuelle, différentielle ; il ne prend valeur réelle que dans le cadre d'une phrase. Nous devons donc renoncer à l'analyse de la proposition en termes séparés. Il n'est pas question de considérer qu'un terme général a un sens qu'il désigne. C'est une expression non saturée, vide. Quant à moi en tout cas, je m'inscris en faux contre Aristote et je suis Frege dans son analyse de l'expression prédicative.
— C'est bien pour ça que je t'aime, Loulou.
— Ouais, bon. Mais pour ta gouverne, sache que Verlaine regardait comme une véritable hérésie gastronomique le fait de manger de la moutarde avec du ragoût de mouton ; c'était, d'après lui, un trait d'inélégance et presque de barbarie !


(Maurice Cucq, Georges Sim et le Dasein)

mardi 15 mai 2018

Un assortiment de théories oiseuses


Tantôt le suicidé philosophique est dit proche de Schelling, théoricien — en 1795 — d'un « moment de la contemplation » où, comme dans l'homicide de soi-même, « temps et durée pour nous s'abolissent » ; tantôt il est accusé de bergsonisme, tantôt au contraire « l'organisation très rigoureuse du temps » dont témoigne son acte fatal milite contre toute référence à la durée bergsonienne ; tantôt enfin la stratigraphie des « couches de temps » qui écrasent sa pachyméninge comme une énorme valise en cuir de vache s'explique à l'aide d'un « recours au concept aristotélicien du temps » que le désespéré n'aurait fait que démultiplier, ou bien elle apparaît comme une résurgence de la symbolique trinitaire telle qu'elle se présentait chez Josquin des Prés !

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)

dimanche 13 mai 2018

Usuelles asphyxies


Au petit séminaire de Fribourg, Heidegger est toujours aussi malheureux. Il commence à se voir comme un « handicapé de la vie ». Il lit Leopardi et Fernando Pessoa 1, mais rien ne peut soulager l'oppression qu'il ressent « au niveau du Dasein ». Il écrit dans son journal qu'il « s'embouque en d'usuelles asphyxies » et que son Moi le « bourrelle continûment ». 

Un jour, pour vivre une « expérience limite », il se met un nœud coulant autour du cou avec une ficelle qu'il attache au portique d'entrée du potager, mais n'en retire qu'un beau collier en croûte badigeonné de mercurochrome qu'il doit exhiber pendant deux semaines. 

Pendant l'été 1907, un événement survient qui va changer le cours de sa vie. Le père Conrad Gröber, directeur du petit séminaire de Constance et futur archevêque de Fribourg, lui offre la dissertation de Franz Brentano intitulée De la diversité des acceptions de l'être d'après Aristote (1862). Heidegger affirmera à plusieurs reprises que ce livre a été son « guide à travers la philosophie grecque », le conduisant à relire Aristote, dont il écrit dans Mon chemin de pensée et la phénoménologie (1963) que la phrase : « l'être se dit de multiples manières » a décidé de son « chemin de pensée ». Il n'aura de cesse désormais de débusquer l'un de ce divers, « dussent les rues ruisseler de sang ».

1.  « Ô roues, ô engrenages, r-r-r-r-r-r-r éternel ! Violent spasme retenu des mécanismes en furie ! »

(Jean-René Vif, Scènes de la vie de Heidegger)