« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
lundi 18 mars 2019
Écartèlement
Partagé entre la frénésie lacrymale d'un Héraclite et le ricanement sardonique du protèle.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Sagesse des Anciens
19 mars. — Valère Maxime, II, 6, 7, nous fait connaître un singulier usage des anciens Marseillais : « On garde, dit-il, dans un dépôt public de la ville de Marseille, une potion mêlée de ciguë et destinée à quiconque justifie devant le conseil des Six-Cents (tel est le nom de son sénat) des motifs qui lui font désirer la mort. »
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Guérisseur souffrant
Pour le nihilique, le « spectacle de la nature » ne signifie qu'un apaisement passager de ses inquiétudes : il lui faut écouter la « voix du pachynihil » pour rencontrer la certitude (que rien n'est). Or l'autorité du Rien dont il ne prétend d'abord que transmettre fidèlement l'évidence l'investit lui-même d'une surprenante autorité personnelle : on l'appelle à l'aide, il prend la figure d'un « demi-dieu » (Gragerfis) : il est le guérisseur souffrant.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Dandysme
Répondre aux horreurs de l'existence par une apologétique de la redingote.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Doute térébrant
8 mars. — On ne sait trop si l'on doit classer Georges Chœroboscus parmi les rhéteurs.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
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