vendredi 3 mai 2019

Interlude

Jeune femme lisant les Exercices de lypémanie de Marcel Banquine

      Faites comme l'odieux Mitrand !
      Croyez aux forces de l'esprit !
      Lisez les Exercices de lypémanie de Marcel Banquine !
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Puissance du pachynihil


Le suicidé philosophique n'a rien à proposer, il sait seulement que la vraie vie est absente et que l'on étouffe ici. Adorno a fort bien vu cela : « L'indignation au sujet de la prétendue laideur du suicide est ennemie de l'esprit. Elle interprète cette laideur... à la lettre et non comme pierre de touche de la puissance du pachynihil ou comme chiffre de la résistance dans laquelle celle-ci se vérifie. »

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)

Débuts du suicidé philosophique


Les premières tentatives du suicidé philosophique sont liées à une tradition de représentation originairement post-impressionniste, mais elles renferment déjà une inquiétude, une sensation de vacuité et de tristesse, qui devaient prévaloir dans son art en simplifiant ses motifs et en leur donnant plus de vigueur.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

Fèves encore


26 mai. — Le Père Hardouin soutient que les fèves dont parle Pline sont très différentes des nôtres ; car, dit-il, selon divers témoignages des Anciens, la fève des Grecs et des Latins était ronde et très petite, au lieu que la nôtre est longue et grosse.

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

Interlude

Jeune femme lisant la Nostalgie de l'infundibuliforme de Robert Férillet

Présence du terrible


Dans l'homicide de soi-même par révolvérisation, ni dérision ni humour : la pure présence du terrible !

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)