L'homme
fait « jore » qu'il s'intéresse aux tableaux de peinture, aux pièces de
théâtre ou aux courses de bourrineaux, mais en réalité il veut juste
oublier qu'il est en train de clamecer car « ça fout trop les jetons ».
Ceci est une pensée renouvelée de Blaise Pascal.
Peut-on
penser à la mort quand on porte une casquette à carreaux ? Aussi
étonnant que cela puisse paraître, la réponse est oui (cas du satiriste
roumain Émile Cioran).
Quelqu'un — Luc Pulflop ? — a défini très justement la tristesse comme « une
sorte de babiroussa ». On pourrait préciser : « une sorte de babiroussa
qui suit la douleur ».
Puisque
(selon Pindare), « l'homme est le rêve d'une ombre », pourquoi se
fatiguer à se laver les pieds ? Bien sûr, en ne le faisant pas, on
s'expose à être traité de « grand saligaud », mais quand on est « le rêve
d'une ombre », quelle importance ?
Émile
Cioran a raison de dire que si l'on veut éviter le surplace
métaphysique, il faut fuir les bonnes femmes comme la peste (il ne
l'exprime pas exactement ainsi mais c'est bien le fond de sa pensée).