lundi 24 juin 2024

Vaincre l'intranquillité

 

Avec la vie terne et déprimante qu'il menait, comment Fernando Pessoa a-t-il fait pour tenir le coup ? Est-ce l'écriture de sonnets élisabéthains, qui l'a aidé à tenir le coup ? Entretenait-il une liaison secrète avec un « cougar » cuissu et fessu, doté en outre d'une solide paire de « biberons Robert » ? Cela ne serait pas pour nous surprendre. Son pseudonyme le plus connu, Bernardo Soares, est presque l'anagramme du mot cougar.
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

Prix de consolation

 

Celui qui n'arrive pas à se « dégoter une milf » peut au moins espérer découvrir en songe les reliques des prophètes Habacuc et Michée, comme cela arriva à Zébénius, évêque d'Éleutérople (d'après Sozomène).
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

Un pifasse

 

Fondateur de la psychologie analytique, le psychiatre suisse Carl Gustav Jung peut, dans le domaine de la pensée, être qualifié de « polluant éternel ». Il est de la famille des « pifasses ».
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

Sarisses

 

Théophraste, dans son Historia Plantarum, indique une longueur de 18 « cubes », soit un peu moins de six mètres, pour les sarisses des phalanges séleucide et ptolémaïque. Cependant, son texte signale que sous Alexandre, les sarisses étaient plus courtes. Arrien de Nicomédie leur donne 4,9 mètres, et Asclépiodote estime que la taille de la sarisse fluctuait entre 4,6 et 5,5 mètres au IVe siècle avant Jésus-Christ. Chez les modernes, l'auteur « nihilique » Raymond Doppelchor, partant du principe que « rien n'est », propose le chiffre de zéro mètre — mais alors on se demande à quoi servaient les sarisses.
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)