Affichage des articles dont le libellé est Huysmans Joris-Karl. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Huysmans Joris-Karl. Afficher tous les articles

mercredi 18 octobre 2023

À vérifier

 

Est-il vrai, comme le disent Schopenhauer et Folantin, que seul le pire arrive ? Ce serait une chose à vérifier, si on avait le temps et les pépettes.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

jeudi 28 septembre 2023

Un vilain singe

 

Où a-t-on lu le nom de Raban Maur ? Peut-être chez Huysmans ? Il est l'un des principaux artisans plombiers de la Renaissance carolingienne, à ce qu'il paraît. Il a écrit une encyclopédie intitulée De rerum naturis. Il a succédé à Odogaire comme archevêque de Mayence en 847. Quand il dirigeait l'école monastique de l'abbaye de Fulda, il a eu un pacson d'élèves dotés de noms à coucher dehors : Walafrid Strabon, Loup de Ferrières, Raoul de Fulda, Otfried de Wissembourg... On aimerait ajouter que ses amis le surnommaient « le vilain singe », mais vaut peut-être mieux pas.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mardi 19 septembre 2023

Gueule asymétrique

 

À la fin de sa vie, Joris-Karl Huysmans se plaignait d'avoir « une gueule asymétrique ». Il avait une grosseur à la joue due à son cancer de la mâchoire. « Dieu m'a sapé », soupirait-il. Dieu... la vie... mieux vaut ne rien dire, on risquerait d'être grossier.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

vendredi 15 septembre 2023

Avouaille

 

« Une boule de campagne, s'il vous plaît.
— Et avec ceci ?
— Avec ceci, j'aimerais vous informer que contrairement à ce que s'imagine le vulgum pecus, le chanoine Docre n'a pas pour prototype l'abbé Boullan mais un chapelain de Bruges appelé Van Hæcke.
— C'est noté. Bon après-midi. Avouaille !
— Avouaille ! »
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Coup de tonnerre

 

Le 9 juillet 1891, Joris-Karl Huysmans confie à l'abbé Mugnier qu'il est « obscène de cervelle ». C'est un coup de tonnerre. Il ajoutera plus tard (le 5 janvier 1898) qu'il n'aime que les saints un peu « persillés » !
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

dimanche 28 mai 2023

Langage huysmansien

 

Huysmans s'exprime d'une façon si comiquement maniérée que chaque fois qu'on le lit, on manque d'en uriner dans son « ben ». Petit extrait : « Mais, dit Durtal, pourquoi l’épervier est-il choisi de préférence aux autres volucres ? » (Joris-Karl Huysmans, Là-bas, Tresse & Stock, 1895, p. 396). — « Aux autres volucres » ! N'est-il pas bath, ce Huysmans ? N'est-il pas « aux pommes » ? 
 
Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

lundi 9 mai 2022

Autrice, triste était mon âme !

 

Ce que l'homme du nihil reproche aux écrivants contemporains — auteurs et autrices confondus —, ce n'est pas l'immondice de leurs idées (iels n'en ont pas), c'est le lourd badigeon de leur gros style. En comparaison, même l'inapte Zola fait figure d'orfèvre.

(Fernand Delaunay, Glomérules)

jeudi 22 novembre 2018

Sus à Calchas !


Dépeindre le soleil comme un furieux ringard. Organiser une Saint-Barthélemy de la raison pure.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

dimanche 2 septembre 2018

Du cas


Jadis, le vocable « cas » avait, parmi d'autres, le sens de déjection, d'excrément. Il a fait son cas au pied d'un mur. Mais il pouvait aussi désigner le fondement ou les parties sexuelles. On trouve ainsi chez Huysmans, dans Là-bas : « ... il [le diable] donnait à mâcher ces dégoûtantes espèces aux fidèles qui lui avaient préalablement baisé la main gauche, le cas et le croupion. »

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)

vendredi 3 août 2018

À la manière de Folantin


Muni d'une amphore de moutarde phonématique, l'homme du nihil sinapise le réel dans le vain espoir de le rendre moins vomitif.

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)