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vendredi 28 octobre 2022

Temps de réflexion

 

En novembre 1944, Sándor Márai note dans son Journal : « Je ne vois aucun intérêt pour moi de continuer à vivre. » Mais l'écrivain hongrois était — du moins faut-il le croire — d'un tempérament lymphatique, car il ne mettra fin à ses jours qu'en février 1989.

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

samedi 1 septembre 2018

Nocivité de l'existentialisme heideggérien


Le 22 février 1989, l'écrivain hongrois Sándor Márai, 88 ans, appauvri et esseulé dans sa maison de San Diego (Californie), se tire une balle dans la tête. Au dire de Gragerfis (Journal d'un cénobite mondain), l'origine de ce suicide serait à rechercher dans le sentiment d'inconfort, d'« intranquillité », qui naît de la lecture des œuvres de Martin Heidegger, et en particulier du passage suivant : « Avec la mort, le Dasein a rendez-vous avec lui-même dans son pouvoir-être le plus propre, indépassable » (Être et temps, § 50).

Si vraiment cette explication est la bonne, ne serait-il pas urgent de tenter d'entraver la propagation de cette « philosophie » et, par ce moyen, l'apparition des phénomènes morbides auxquels elle donne naissance ?


(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)