Complexité cachée de Commode

 

L'empereur Commode était un véritable hercule, aussi baraqué sinon plus que le compositeur du Temps restitué. Il avait de ces biscoteaux et une de ces carrures, il fallait voir ça. Une vraie armoire à glace. Mais derrière son apparence de fort des Halles se cachait quelqu'un de complexe. Nous dirions aujourd'hui qu'il avait une personnalité à tiroirs.

 

(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

Un compositeur costaud

 

Fatigué d'être vu comme un gringalet, le compositeur du Temps restitué se mit aux poids et haltères, il prit des stéroïdes anabolisants, et le résultat ne se fit pas attendre. Après deux mois, Pierre Boulez et Olivier Messiaen ne le reconnaissaient plus. Quels muscles ! Grâce à ses impressionnants biscoteaux, le compositeur put bientôt développer la technique des « séries proliférantes », que le musicologue François Nicolas a décrit comme un « mécanisme onirique » où les intervalles s'imbriquent et se désagrègent, engendrant une musique « qui s'invente elle-même et se détruit à mesure ».

 

(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

Mandales

 

Gifler le premier quidam que l'on croise dans la rue serait une façon de se réconcilier avec le monde. Mais si l'on tombe sur le compositeur du Temps restitué ? Il est assez costaud et serait bien capable de répliquer !

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)