Jeu de langage

 

D'après Jacques Bouveresse, Wittgenstein ne trouvait pas particulièrement drôle le passage de l'autobiographie de Pierre Dac où ce dernier révèle qu'un de ses ancêtres est mort à Bouvines et un autre à bout de souffle. Il s'en plaignit plusieurs fois à son frère Paul (le pianiste), craignant de manquer de sens de l'humour. Pour exonérer le philosophe, Bouveresse note qu'en allemand, tout le sel ou presque est perdu (à bout de souffle se dit atemlos).

 

(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

Des êtres équivoques

 

Les détracteurs agricoles sont-ils, comme le pensait l'humoriste Pierre Dac, des dépréciateurs de l'agriculture ? Ou sont-ils... tout autre chose ? Des messagers des Grands Anciens ? 

 

(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

Incrédulité du nihilique

 

Lorsqu'on lui affirme qu'il y a de l'être, le nihilique réagit exactement comme Farah quand le Shah faisait « Ah » (selon Pierre Dac) : il dit « Bah ».

 

(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

Humour

 

Le nom Baillémir Bistouquette a été inventé par l'humoriste Pierre Dac. Ce n'est pas une référence au prince Branimir de Croatie, ni au théologien suisse Théodore Tronchin, mais à la chanson Bei Mir Bist Du Schön interprétée entre autres par les Andrews Sisters.

 

(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)