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vendredi 3 novembre 2023

Poteaux d'angle

 

Même quand on est seul — seul comme une pesse sous la pluie, seul comme Franz Kafka —, on a quelques poteaux : Oblomov, Bartleby, Johan Nilsen Nagel...
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

dimanche 1 octobre 2023

Solitude du nihilique

 

Que tout dans la vie est « comédie, escroquerie et bluff », cela devrait crever les yeux. Mais au contraire, c'est celui qui le dit qui y est ! Quant à celui qui le répète, c'est — il faut se pincer — un perroquet !
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

vendredi 3 février 2023

Assez de salamalecs !

 

Seuls les grands écrivains (les Tchekhov, les Hamsun, les Céline, les Luc Pulflop) devraient avoir le droit d'écrire — et encore, à condition d'être morts. Les autres... On aimerait leur enfoncer un petit bâton bien pointu dans les oneilles. Imposteurs ! Nerfs sciatiques ! Pots de vous-savez-quoi ! 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

lundi 23 janvier 2023

Fatigue existentielle

 

Être « un état de fait », cela n'est pas de tout repos. C'est même assez fatigant, à la longue.

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

samedi 9 avril 2022

État de fait

 

Dans le roman Mystères de Knut Hamsun, le personnage principal, lorsqu'on lui demande qui il est, répond simplement : « Je suis un état de fait ». Cette définition convient intégralement à l'homme du nihil et épuiserait presque sa nature (s'il avait une nature à épuiser).

(Fernand Delaunay, Glomérules)

jeudi 20 septembre 2018

Un velléitaire


« Le lendemain soir, il était sur son perchoir et dormait. Alors, une main s'empara de lui et fit le noir, fit le noir immense. »

Exaspéré par l'haeccéité, cette camisole qui l'étouffe et l'écorche jusqu'au sang, l'homme du nihil envie parfois le sort du coq évoqué par Knut Hamsun. Faute de main secourable, une fiole de taupicide fera très bien l'affaire, pense-t-il. Mais ce « noir immense » a tout de même quelque chose d'effrayant... Comme il est un peu lâche, il se recouche, gémit... et le matin suivant, il reste assis en robe de chambre, à la terrasse de la taverne, sur la place du Marché, à boire des verres de « casse-patte », à ruminer la temporalité du temps, la mortalité de l'être mortel... Et puis : « le soir tombe, on n'est plus très jeune ».


(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)