« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
jeudi 7 mars 2019
Exaltation du pachynihil
Le nihilique n'attend jamais tout du Rien. Des soucis divers continûment l'assaillent, les uns sordides, les autres admirables, plus impérieux souvent que celui du pachynihil. Quoi qu'il en soit, plus il attend de ce dernier, moins il peut s'empêcher de lui consentir les plus hautes et les plus larges prétentions. Il revendique pour lui une plénitude, une opulence, une étendue qui envahissent bientôt l'univers entier, ne laissant rien au monde qu'il n'embrasse et qu'il n'enveloppe. Le voici qui restitue au Rien les pouvoirs et les richesses dont travaillent à le priver ceux qui s'entêtent à le réduire à n'être que l'absence de quelque chose.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Une drôle de combine
En 1906, Van Dongen entre dans le groupe des fauves et y demeure plusieurs années. Il traite au cours de cette période les clowns, les danseuses, les cirques équestres, et ses œuvres sont toujours immédiates, avec de vives couleurs.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Un « raisin »
22 février. — Jules Capitolin raconte que l'empereur Maximin buvait souvent dans une journée une pleine amphore de « pive », tenant environ vingt-huit pintes, et qu'il trouvait de la place pour quarante livres de viande, au besoin pour soixante, mais qu'il dédaignait les légumes.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Un héros kierkegaardien
Au dire de Gragerfis, le suicidé philosophique connaît le désespoir de l'esprit pur perdu dans le « désert de Gobi de l'existence » et son désespoir est la « cime même du défi ».
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
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