« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
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mercredi 16 janvier 2019
mardi 8 janvier 2019
mardi 1 janvier 2019
mardi 25 décembre 2018
mardi 18 décembre 2018
mardi 11 décembre 2018
mardi 4 décembre 2018
mardi 27 novembre 2018
mardi 20 novembre 2018
mercredi 14 novembre 2018
mercredi 7 novembre 2018
samedi 3 novembre 2018
lundi 29 octobre 2018
mercredi 24 octobre 2018
samedi 20 octobre 2018
dimanche 14 octobre 2018
mardi 9 octobre 2018
dimanche 7 octobre 2018
Un ennemi tenace
Certains individus superficiels ont cru pouvoir fuir leur Moi et son odiosité en quittant la ville, pour aller en Suisse, en Italie, aux eaux ou aux bains de mer. Durant un temps variable, ils sont tranquilles ; mais ce calme n'est que passager : leur ennemi secret ne tarde pas à retrouver leur trace, et le bourrellement recommence.
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
Débâcle existentielle
Si quelque chose est capable de nous donner une idée de notre faiblesse, c'est bien l'état où nous nous trouvons quand l'excrément « fait sa tête de mule » et s'arc-boute dans le côlon. Incapable de faire aucun usage de son organe culier, le constipé a besoin de secours de toute espèce. Sa vie incertaine et chancelante paraît devoir finir à chaque instant. À peine a-t-il la force nécessaire pour exister, et pour annoncer par des gémissements dignes du prophète Jérémie les souffrances qu'il éprouve.
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
samedi 6 octobre 2018
« Ce petit lénitif, en attendant le reste... »
La présence sous son oreiller de son colt Frontier, symbole, avec son canon de dix centimètres, de la mort accueillante, et la résolution d'y chercher le refuge, sont pour le suicidé philosophique le seul moyen de retrouver le calme.
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
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