vendredi 17 août 2018

Promenades suspectes


« Rien de plus indifférent en soi ni de plus innocent que la promenade, dit le Père Bourdaloue dans l'un de ses sermons. Mais, ajoute-t-il, combien néanmoins y en a-t-il de suspectes, combien d'ouvertement mauvaises ? Combien d'hommes et de femmes, s'ils voulaient parler de bonne foi, reconnaîtraient que ce sont certaines promenades qui les ont perdus ? »

Le suicidé philosophique ne peut qu'opiner. Il y a des divertissements honnêtes, sans excès et sans danger, par exemple le billard, mais la promenade dans le steppe calciné du Rien n'en fait pas partie, indiscutablement.


(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)

Interlude

Jeune femme lisant Prière d'incinérer. Dégoût de Luc Pulflop

Apophtegme


Plusieurs philosophes se disputent un concept ; mais aucun n'ose tirer trop fort de peur de se faire syllogiser par les autres : — ainsi, les nobles « amis de la sagesse » restent souvent un bon moment comiquement sans bouger, comme des statues, face à face, le concept dans le groin, — éternisant par irrésolution une situation intenable... — le cher concept est pendant ce temps au milieu, comme l'aiguille d'une balance, indiquant qu'équilibre il y a... autant dire : que tous les philosophes sont égaux en lâcheté !...

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)

Grimace


La mortalité de l'être mortel m'affuble d'un rictus qui épouvante les foules.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

Métathéorème de Frege


En métalogique et en métamathématique, le théorème de Frege est un métathéorème qui affirme que les axiomes de Peano de l'arithmétique peuvent être dérivés en logique du second ordre à partir du principe de Hume. Le philosophe écossais expose ce principe à la fin du livre I de son Traité de la nature humaine. Il dit que « le Moi est supposé stable et substantiel, alors que toutes les impressions sont variables. Il n'y a donc pas d'impression à partir de laquelle nous pourrions dériver une idée du Moi. En conséquence, le Moi, s'il est une idée, est une idée fictive, et le suicidé philosophique poursuit une chimère quand il se propose d'écraser son Moi en se jetant du haut d'un immeuble ».

L'homme du nihil, d'une part considère ce raisonnement de Hume profondément vicié, d'autre part ne voit pas très bien comment on peut en dériver les axiomes de Peano, fût-ce en logique du second ordre. Ce brouillamini métalogique le fatigue et, comme les chats de Baudelaire, il préfère chercher « le silence et l'horreur des ténèbres ».


(Włodzisław Szczur, Mathématique du néant)

jeudi 16 août 2018

Holisme


La pensée de l'homme déféquant, lorsqu'il est orfèvre en son art, s'organise dans un système « total », où l'ontologie, l'historiosophie et l'esthétique s'imbriquent dans une unité indissoluble et odoriférante.

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)

Interlude

Jeune femme lisant l'Océanographie du Rien de Raymond Doppelchor

Lexicologie


Disconvenable, adj. des deux g. Qui n'est pas convenable. « Laquelle Raoulle dist au suppliant qu'il estoit un malvais loudier, avec plusieurs autres paroles desconvenables et contre l'oneur dudit suppliant. » (Lett. de rémiss., année 1372 ; Trés. des Chartr., reg. 103, ch. 350). « Les épithètes disconvenables dont j'accable mon Moi l'irritent continûment. » (Rosemonde Gérard)

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)

Cyclothymie


Après l'échec de son cours sur Parménide, Heidegger est sujet à des revirements d'humeur qui apparaissent par périodes et vont de l'excitation à la dépression. Le docteur Scheißkerl, maintenant à la retraite mais qui continue à voir l'ontologue, lui déclare qu'il est « cyclothymique ». Effectivement, un jour il exalte son propre génie et appelle les philosophes depuis Héraclite « une tribu de pygmées », et le lendemain, il décrit son œuvre « un amas de matière excrémentitielle ».

Sa femme lui dit qu'il est simplement angoissé et essaie de lui faire boire de la tisane, mais il lui rétorque hargneusement que l'angoisse est l'une des « dispositions » insignes du Dasein, que le « pour-quoi » le Dasein s'angoisse, c'est l'« être-au-monde » lui-même, que le Dasein est confronté à la nudité de son être, et par contrecoup à cela seul qui lui appartient en propre c'est-à-dire à son être « authentique », et cetera, et cetera.


(Jean-René Vif, Scènes de la vie de Heidegger)

Marasme inopiné


L'aspirant à l'homicide de soi-même s'enflamme subito presto quand il entend parler de réussites éclatantes comme celles d'un Crisinel, d'un Crevel ou d'un Rigaut. Il s'échauffe à la vue de tels triomphes, et se repaît de l'espérance flatteuse de réaliser lui aussi le « Grand Œuvre ». Mais à peine les premiers pas sont-ils faits (achat du taupicide ou d'un revolver) que les forces manquent : on s'effraie à la vue de l'espace qu'il faut parcourir, le découragement s'empare de l'âme... Et puis : « le soir tombe : on n'est plus très jeune. »

(Robert Férillet, Nostalgie de l'infundibuliforme)

Du vide


D'après Aristote — qui, comme plus tard le mathématicien Cantor, était un être profondément antinihilique —, l'idée d'un espace sans matière mais pouvant contenir de la matière impliquait une contradiction.

Plus sagace était le philosophe médiéval Nicolas Oresme qui disait que « nos sens ne peuvent atteindre cette espace hors du ciel. Toutefois raison et vérité nous font cognoître que elle est » (Livre du Ciel, I, fol. 38 b).

L'homme du nihil, encore plus sagace, soutient que nos sens peuvent atteindre le vide (vu comme un « néant réalisé »), et qu'il suffit de prendre l'omnibus pour en faire l'expérience : « Oh ! ces visages, dans l'omnibus !... ces visages mornes, tassés et roulant, dans l'omnibus !... Et tout ce que contiennent de vide, tout ce que contiennent de néant tragique, ces yeux, ces yeux, ces yeux !... »


(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)

Interlude

Voluptueuse beauté lisant les Pensées rancies et cramoisies de J. Zimmerschmühl

Apparences trompeuses


« Ne riez pas, jeune homme. Je parle de la bête qui vit sur l'Île Noire, dans les ruines du château de Ben More : c'est elle qui dévore tous ceux qui ont la témérité de s'aventurer par là... ».

C'est en ces termes que, dans une taverne écossaise, un vieux « raisin » agrippé à sa chope de bitter et coiffé d'un funambulesque tam o' shanter met en garde Tintin. La bête dont il parle, c'est bien sûr le gorille Ranko, ce quadrumane baraqué, ce « gros balaise à l'invraisemblable tignasse de mérinos noir, emmêlée, broussailleuse, exorbitante » (Gragerfis) dont le crapuleux Wronzoff se sert comme d'une arme mais qui se révélera des plus timide en face de Milou et dont on découvrira qu'il possède un cœur d'artichaut après que Tintin aura pansé son bras cassé.

Comme le suicidé philosophique, le gorille Ranko épouvante les foules, mais la terreur qu'il répand repose sur un horrible malentendu.


(Hermann von Trobben, Le Monocle du colonel Sponsz)

Trajectoires


L'« homme de la Nature et de la Vérité » est une sorte de gnou qui fonce en ligne droite vers un terme inconnu qu'il s'imagine grandiose. Le suicidé philosophique, quant à lui, décrit une ligne circulaire dont l'extrémité le ramène à son état originel, c'est-à-dire le Rien — et son instrument de prédilection pour « boucler la boucle » est le revolver Smith & Wesson chambré pour le .44 russe. C'est le totus teres atque rotundus d'Horace.

(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)

Théorème de complétude de Gödel


En logique mathématique, le théorème de complétude du calcul des prédicats du premier ordre établit une correspondance entre la sémantique et les démonstrations d'un système de déduction en logique du premier ordre.
En termes intuitifs, le théorème de complétude construit un pont entre vérité et démontrabilité formelle : tout énoncé vrai est démontrable.

Pourtant, des générations d'« hommes du nihil » se sont efforcées en vain de démontrer que
« rien n'est », alors même que la vérité de cet énoncé crève les yeux et qu'il peut facilement s'exprimer en logique du premier ordre !

En dehors de l'homicide de soi-même — qui n'en est pas une à proprement parler — existe-t-il une démonstration formelle dérivant cet énoncé des axiomes de la théorie en utilisant les règles d'un système de déduction comme la déduction naturelle, le calcul des séquents ou un système à la Hilbert ? Nous ne pouvons ici que poser la question.

(Włodzisław Szczur, Mathématique du néant)

Fatigue


Le soleil brille, la brise du matin vient caresser notre visage, les petits oiseaux gazouillent dans la campagne ; et pendant un instant, notre pensée qui s'éveille ne se reporte pas sur le lieu où nous sommes — le « fétide et rébarbatif réel » —, ni sur les souffrances qui couvent incessamment dans notre viscère et notre pachyméninge. Mais aussitôt que nous avons conscience de notre position, à la perspective d'une journée supplémentaire d'encellulement dans une haeccéité dont rien ne vient rompre la monotonie, notre cœur se serre, plein de tristesse et de désespoir, et nous cherchons des yeux une corde de violoncelle, une falaise du haut de laquelle nous jeter, ou un petit pan de mur jaune sur quoi nous fracasser.

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)

Interlude

Jeune fille lisant Georges Sim et le Dasein de Maurice Cucq

mercredi 15 août 2018

Ressassement morbide


Souvent je pense à cette courge d'Afrique et d'Asie, dont la pulpe sillonnée de fibres coriaces donne, séchée, l'éponge végétale.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

Le diable était en chaleur (Charles Bukowski)


Voilà, je venais de m'engueuler avec Flo, mais je n'avais pas envie de me soûler ni d'aller dans un salon de massage. Je suis donc monté dans ma voiture et j'ai mis le cap vers l'ouest, direction la plage. Le soir tombait, je conduisais lentement. Je suis arrivé à la jetée, je me suis garé et je suis monté sur la jetée. J'ai fait une halte à la salle de jeux, ai fait quelques parties, mais l'endroit puait la pisse, si bien que je suis sorti. Comme j'étais trop vieux pour monter sur le manège, je suis passé devant sans m'arrêter. Les gens habituels arpentaient la jetée — une foule somnolente, indifférente au fait que, chez Maritain, le fondement de la doctrine de l'être est le principe d'identité qui justifie en droit une « raison d'être » intelligible. Du principe d'identité découle, selon lui, toutes les catégories de l'être d'où l'on déduit l'être même subsistant (Dieu).

Ce fut alors que je remarquai un rugissement sortant d'une baraque proche. Sans doute une bande enregistrée ou un disque. Il y avait un aboyeur devant le stand. « Allons, mesdames et messieurs, entrez, entrez donc... nous avons réellement capturé le diable ! Venez l'admirer en chair et en os ! Rendez-vous compte, pour vingt-cinq cents seulement, vous allez pouvoir contempler le diable... le plus grand perdant de tous les temps ! Le grand vaincu de l'unique révolution fomentée au ciel ! »


Soudainement, je compris ce que voulait dire Henri Massis quand il parlait de l'infécondité intellectuelle de l'entreprise maritainienne...


(Étienne-Marcel Dussap, Forcipressure)

Un pou


Le roi Philippe de Macédoine avait, au dire de Froude (Life of Carlyle), chargé un valet de chambre de s'exclamer tous les matins : « Philippos, souviens-toi que tu es un homme ! » — ce qui lui valut plus tard de se faire traiter de « vieil âne pochard ». — Le philosophe, lui, devrait avoir quelqu'un pour lui corner sans arrêt aux oreilles : « Souviens-toi que tu es un pou, l'image même de la déchéance. »

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)

Haine raisonnable


La haine qu'éprouve l'homme du nihil pour l'haeccéité est à la fois inexpiable — puisque la cause d'où elle est née ne peut se détruire — et raisonnable — étant la conclusion d'un invincible raisonnement. De même, dans la tragédie de Corneille Héraclius (1646), Pulchérie déteste Phocas, spoliateur de sa famille, mais elle se flatte que « sa haine est juste, et ne l'aveugle pas ». Elle ne confond pas le crime de Phocas et, mettons, un presse-purée ou un porte-parapluie.

(Robert Férillet, Nostalgie de l'infundibuliforme)

Interlude

Jeunes filles lisant le Monocle du colonel Sponsz de Hermann von Trobben

Parménide


Lors du semestre d'hiver 1942-1943, Heidegger fait un cours sur Parménide à l'Université de Fribourg-en-Brisgau, qui ne sera publié qu'en 1982 dans l'édition Klostermann de ses œuvres complètes. C'est donc au moment où la catastrophe mondiale est à son comble que le toujours pétulant ontologue décide de traduire et de commenter le Poème didactique du philosophe grec, et d'empoigner son alpenstock pour aller à la rencontre de la « déesse Vérité en personne ».

Heidegger se concentre principalement sur le célèbre fragment qui affirme que « le même est penser et être ». On pourrait croire que cette sentence fait de Parménide un précurseur de Descartes en posant l'identité de l'« être » et de la « pensée », mais point du tout. Pour Heidegger, qui n'aime rien tant qu'embrouiller les choses, cet aphorisme, loin de parler d'identité, désigne une « co-appartenance » ; et la co-appartenance n'est pas une identité mais, dans la mentalité grecque, un mode selon lequel chacun est ce qu'il est, parce qu'il procède du « Même ». Sauf que ce « Même » n'est pas un prédicat auquel se référeraient l'être et la pensée, mais une parfaite énigme !

Ses amis réalisent que l'ontologue commence à « dérailler », et lui font comprendre avec diplomatie qu'il serait temps pour lui de se consacrer à autre chose qu'à la philosophie, par exemple à la culture des betteraves ou à l'élevage des vers à soie.


(Jean-René Vif, Scènes de la vie de Heidegger)

Épopée du « Suisse »


Tel est le pouvoir plastique du viscère culier : incarner une pensée, une émotion, dans un cylindre odoriférant, ou une tourte qui frappe les esprits, pour s'y imprimer à jamais. C'est la chose la plus haute, et la plus difficile à réaliser, mais aussi, une fois accomplie, celle qui enchante également le sage et l'écolier, et acquiert de plein droit la qualité de l'épopée.

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)

Zinzolin moucheté


Dans les Carnets de Malte Laurids Brigge, le narrateur se remémore le moment où un lugubre morticole perfora avec une aiguille le cœur de son père défunt. Ce dernier, qui ne craignait rien tant qu'être enterré vivant, avait, peu avant sa mort, conjuré son fils de faire pratiquer cette opération.

Mais l'homme du nihil, lui, c'est à chaque instant qu'il se voit transpercé par le poinçon empoisonné de l'haeccéité. Et ce transpercement continuel fait de lui un « cadavre vivant » qui tente de dissimuler sa putréfaction dans les plis d'un habit zinzolin moucheté — qu'il a emprunté, faut-il croire, au Tchitchikov de Gogol.


(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)

Bâfrement coupable


Dans sa Métaphysique des mœurs, Kant rappelle que la volonté de l'être fini et raisonnable qu'est l'homme n'est pas toute puissante : l'homme est un être dépendant dans son existence mondaine, par exemple quand il est invité à un coquetèle. Il peut être tenté de s'empiffrer de canapés et autres petits fours — puisque tout est « à l'œil » —, mais les tentations ne sont pas des contraintes ; la volonté est libre, mais l'homme fait le mal.

Et c'est ici, au plus fort du coquetèle, qu'éclate le scandale du mal radical. Si l'homme succombe à la tentation de s'empiffrer, c'est qu'il veut succomber ; selon Kant, il doit, donc il peut obéir à la loi que la raison pratique se donne et qu'il connaît immédiatement comme un fait. Il n'obéit pas à la loi, donc il ne veut pas obéir. L'être qui constitue, en tant qu'il est moral, le sens du monde et en justifie l'existence — toujours selon Kant — est immoral et pas seulement faible ; il a choisi sa faiblesse, il a voulu le mal : « sa nature est dépravée, il l'a dépravée ». — Et tout ça pour des « petits fours » ! Ô vanité ! ô néant ! « ô aueuglement estrange des hommes, gloriatur in malitia sua ! »


(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)

Interlude

Jeune fille lisant l'Apothéose du décervellement de Francis Muflier

Nature démoniaque de Calys


Dans L'Étoile mystérieuse, on assiste à ce dialogue entre le professeur Calys et Philippulus le prophète, alors que celui-ci, perché en haut du grand mât du navire Aurore, vient de lancer un bâton de dynamite sur Tintin qui tentait de le rejoindre : « — De grâce, mon cher Philippulus ! C'est moi Calys, directeur de l'Observatoire. Nous avons travaillé ensemble, souviens-toi !... Descends, je t'en prie. — Tu n'es pas Calys ! Tu as pris son visage mais tu es un démon !... Tu n'es pas Calys !... »

Extraordinaire clairvoyance de Philippulus, ce « prophète » pathétique qui paiera de sa vie sa trop grande lucidité !

Calys est en effet un démon, comme le montrera la suite de l'histoire, et comme certains signes le font déjà soupçonner. Et ce démon n'est autre que... le Moi ! — Le diantre, dans son astronomique vanité, ne s'empresse-t-il pas de baptiser calystène le mystérieux métal dont est fait l'aérolithe ?


(Hermann von Trobben, Le Monocle du colonel Sponsz)


Une terrible épreuve


Chaque fois qu'il doit quitter son cagibi pour aller dans le monde, l'homme du nihil pense, non aux « derniers mots du grand savant Jacques Monod que chacun répète en soi-même jusqu'à la fin » 1, mais à ces paroles de l'infortuné Job succombant sous le poids de ses douleurs : « Pourquoi ne suis-je pas mort dès le premier moment de ma naissance ? Pourquoi n'ai-je pas expiré en sortant du sein de ma mère ? Pourquoi une sage-femme m'a-t-elle reçu sur ses genoux, et pourquoi m'a-t-on donné des mamelles à sucer ? Car je serais maintenant couché dans le tombeau, je me reposerais, je dormirais, et j'aurais été dès lors dans une profonde tranquillité. »

1. « Je cherche à comprendre », s'il faut en croire Gragerfis.

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)