mardi 24 décembre 2024

Langueur monotone de l'être

 

Il n'y a pas que les violons de l'automne qui blessent notre cœur d'une langueur monotone, il y a aussi... l'être. Parce que l'existence, il faut être honnête, c'est loin d'être une partie de plaisir. On a vite fait de se retrouver tout suffocant et blême quand sonne l'heure. Et puis... on transpire faut voir comme. On pue des pieds.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

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