Dans
le supplice des brodequins, les jambes étaient rapprochées à l'aide de
cordes, après avoir été assujetties chacune entre deux planchettes de
chêne ; ensuite, le bourreau introduisait à coups de maillet, entre les
ais du milieu, des coins de fer ou de bois. Les jambes devenaient
informes et les os brisés laissaient échapper la moëlle. Dans le
supplice de l'existence, c'est pareil, sauf qu'au lieu que ce soit les
jambes, c'est tout. On a l'impression de passer dans un hachoir à
viande.
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)
Pareil, pareil..... ! Ça se discute !
RépondreSupprimer