En
décembre 1941, Ernst Jünger, alors affecté à l'état-major parisien de
la Wehrmacht, rencontre Louis-Ferdinand Céline à l'Institut allemand,
rue Saint-Dominique. Ferdine confie à son interlocuteur qu'il a
constamment la mort à ses côtés — « et, disant cela, il semble montrer
du doigt, à côté de son fauteuil, un petit chien qui serait couché là ».
N'est-ce pas bien trouvé ? Le coup du petit chien ? Sacré Ferdine !
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)