samedi 3 décembre 2022

Portrait de la mort en jeune chien

 

En décembre 1941, Ernst Jünger, alors affecté à l'état-major parisien de la Wehrmacht, rencontre Louis-Ferdinand Céline à l'Institut allemand, rue Saint-Dominique. Ferdine confie à son interlocuteur qu'il a constamment la mort à ses côtés — « et, disant cela, il semble montrer du doigt, à côté de son fauteuil, un petit chien qui serait couché là ». N'est-ce pas bien trouvé ? Le coup du petit chien ? Sacré Ferdine !

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

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