« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
vendredi 6 juillet 2018
Le tragique destin du Dasein
« Le 20 août dernier, une femme, qui faisait son jogging habituel dans le quartier du Grund à Luxembourg-ville a fait une découverte macabre. Au début du sentier touristique "Wenzeltour", près d'un chantier des CFL 1, la joggeuse est tombée sur le corps inanimé d'un homme sans tête. Cette dernière était restée accrochée à un fil de fer et pendouillait à plusieurs mètres de hauteur.
La thèse du crime a été rapidement balayée pour laisser place à celle du suicide. L'homme en question était un employé. Il n'était pas marié et n'avait pas d'enfant. D'après ses collègues de travail, c'était quelqu'un de calme, qui menait une vie bien rangée. Seule ombre au tableau, sa dilection pour la philosophie de l'ontologue allemand Martin Heidegger. Il semble notamment avoir été marqué par le passage d'un livre de ce dernier disant "qu'avec la mort, le Dasein a rendez-vous avec lui-même dans son pouvoir-être le plus propre, indépassable".
Ce lundi, le parquet a annoncé que l'enquête touchait à sa fin. "Toutes les vérifications effectuées, et notamment l'autopsie ainsi que des tests ADN poussés ont permis d'exclure formellement l'implication d'une tierce personne", explique le parquet dans un communiqué. La thèse du suicide se confirme donc. » (Luxemburger Wort, 29 septembre 2014)
1. Chemins de Fer Luxembourgeois.
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire