vendredi 6 juillet 2018

Un lieu propice


« La Bourboule est un très bon endroit pour mourir. L'air de La Bourboule absorbe, on pourrait presque dire avec gourmandise, les derniers soupirs qu'on veut bien y pousser. René Panhard, Cimarosa, Wagner, Diaghilev ont répondu à cet étrange appel. Un poète français a dit que partir, c'est mourir un peu. Il faudrait ajouter que mourir, c'est partir beaucoup. On sait cela, à La Bourboule... » (Émile Barraquier, La vie en manchettes, Mercure de France, Paris, 1932)

(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)

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