Le
véritable existentialiste ne se trémousse pas dans les caves de
Saint-Germain-des-Prés. Il n'écoute pas de jazz ni ne se pâme aux
mélopées de la fille Gréco. Non, mes amis. Le véritable existentialiste,
au contraire, se livre à des macérations continuelles. Il a une « écharde dans la chair ». Il ne peut oublier sa Némésis, une bourrelle du
nom de Régine Olsen, qui est devenue pour lui le symbole de l'existence
même (et suave).
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)
Pourquoi faudrait-il être un véritable ceci, une véritable cela, pourquoi ne pas se contenter d'une plus ou moins bonne approximation ?
RépondreSupprimerLe poëte René Char est un véritable céoène.
SupprimerJe suis un peu gênée aux entournures de l'avouer, mais pour moi, le poème « Allégeance » (Dans les rues de la ville...), est un véritable grain de beauté.
SupprimerPour le reste, on peut toujours lui demander d'arrêter son char, au René.
Sainte Catherine, dans ce poème est écrit le mot prépondérant. Or, aucun poème digne de ce nom ne peut contenir prépondérant, c'est impossible.
RépondreSupprimerPrépondérant ! Vous rendez-vous compte...
Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein prépondérant d'une antique catin
Cela ne se peut.
Je vous attends pour le thé avec ma baguette de bambou prépondérant, ... vous allez voir !
C'est pourtant vrai Marquis ! Ah, il y a des coups de pelle qui se perdent !
RépondreSupprimerMais que voulez-vous, je suis ce genre de fille à m'arranger de la prépondérance...
Sainte femme... Rendez-vous en enfer pour d'autres non-aventures, chère sainte Catherine.
RépondreSupprimerL'enfer, à escalader par sa face absurde, avec un bon piolet.
RépondreSupprimerUn piolet ? Nous sommes sauvés.
SupprimerUn piolet ! Nous sommes sauvés, mon vieux Milou !
SupprimerQuelle cordée, mes ami.e.iel.s ! Que le Tout-puissant nous accorde enfin le retour de Rantanplan.
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