Jeune femme lisant l'Apothéose du décervellement de Francis Muflier
Vous êtes fatigué de l'incommensurable bêtise du monde
moderne, faite de création de lien, d’initiatives citoyennes,
d’actions solidaires et participatives et de vivre ensemble ?
Vous êtes excédé par tous mais aimez rire et ne pouvez rire
seul ? Lisez L'Apothéose du décervellement de Francis Muflier !
En vente ici
au prix de 6 €.
Satisfaction guaranteed or your money back !
« L'homicide de soi-même, écrivait en 1932 Rudolf Carnap, est le moyen d'expression adéquat, la métaphysique le moyen d'expression inadéquat d'un sentiment de l'existence. » Pour surprenante qu'elle puisse paraitre, cette déclaration n'a rien que de logique venant du flambeur invétéré du Cercle de Vienne. On sait à quel point Carnap a réduit l'aire de pertinence du langage, évacuant les énoncés non vérifiables, les concepts sans fondement « positif », toutes les facilités de l'expression abstraite qui font illusion et encombrent. Or, une fois mis au rancart tout ce « saint-frusquin » (Gragerfis), que reste-t-il pour exprimer son sentiment de l'existence sinon le taupicide ?
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Les vésicatoires, les sinapismes et les rubéfiants agissent assez souvent comme des révulsifs. Le monstre bipède — le fameux « autrui » du philosophe Levinas — également.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant Philosopher tue de Jean-Guy Floutier
Faites comme l'odieux Mitrand !
Croyez aux forces de l'esprit !
Lisez Philosopher tue de Jean-Guy Floutier !
En vente ici
au prix de 5,50 €.
Qui sait si le Dasein n'est pas à chaque instant spectateur de la procession sacrée du Graal ? Pareil à Parsifal, il regarde sans comprendre et demeure muet. Il ne prononce pas la question salvatrice qui abolirait le sortilège : « Pourquoi y a-t-il en général de l'étant, et non pas plutôt rien ? » Hypnotisé par les « structures empaillées de la raison pure », il passe à côté de ce qui lui rendrait la vraie vie : le pachynihil.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
La matière fécale — la « merdre » — est, comme le furent jadis les magasins Dufayel (selon Léon Bloy), « un outrage et un défi permanent à la vie surnaturelle ».
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant les Scènes de la vie de Heidegger de Jean-René Vif
Les Scènes de la vie de Heidegger sont
en vente
ici
au prix de 6 €. Les bénéfices seront intégralement
consacrés à la réfection de Montcuq (Lot).
Le gendarme : « Alors, mon petit père ? Il paraît qu'on est un homme solitaire, en quête de soi-même, ardent à deviner le secret de sa propre charade ?
L'homme du nihil : Ça se peut. Et alors ? C'est interdit ?
Le gendarme : Et à part ça, qu'est-ce qu'on fait dans la vie ?
L'homme du nihil : Ce ne sont pas vos oignons, mais je vous le dis quand même : je dénombre au jour le jour les vicissitudes lassantes et monotones de mon néant.
Le gendarme : C'est bon. Je ferme les yeux pour cette fois. Mais n'y reviens pas. »
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
L'excrément ressemble au Léviathan de qui une nageoire ou quelques écailles émergent seules des flots : la matière en est trop compacte pour que le regard puisse l'interpréter, et il en résulte une impression d'irréalité.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune fille lisant la Mathématique du néant de Włodzisław Szczur
Les théorèmes, axiomes et autres lemmes vous font caguer ?
Ne soyez pas plus longtemps un « handicapé de la vie » : lisez
la Mathématique du néant de Włodzisław Szczur. En vente
ici
au prix de 6 €. Vous en ressortirez fringant comme un pintadeau !
La pente naturelle du Dasein l'amène à mettre tôt ou tard sa vie en miettes. Peut-être se figure-t-il inconsciemment qu'en devenant un « débris », il fera taire le « mugissement du vide » dans son conscient intérieur ? — Ô vanité ! ô néant ! « ô aueuglement estrange des hommes ! »
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Frappé d'hydropisie existentielle, j'eus recours à ce purgatif inhumain, médiéval : l'idéalisme fichtéen.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant la Mélancolie bourboulienne de Léon Glapusz
N'attendez pas, faites comme cette délicieuse jeune femme !
Vous pouvez commander Mélancolie bourboulienne
ici pour la
modique somme de 6 €.
Vous oublierez les ravages de l'haeccéité
en lisant Léon Glapusz ! C'est une solution JEUNE, brevetée SGDG !
Dans son étude sur Hölderlin, Edmond Chassagnol insiste sur l'expérience déterminante que fut pour le jeune homme la découverte du Rien. Il n'avait encore vu que des rivières comme le Neckar : apercevoir le Rien l'a bouleversé. Stupeur et saisissement, révélation de l'illimité. De telles rencontres sont à part et peuvent marquer une existence : on sait que les dernières années de la vie de Hölderlin se déroulent dans l'ombre de la folie, chez le menuisier Ernst Zimmer à Tübingen.
Ce n'est qu'après avoir livré la dernière partie de son étude à Katkov que Chassagnol s'aperçut de sa terrible méprise : il avait confondu le Rien avec le Rhin et pris pour Hölderlin le peintre Eugène Boudin !
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Tel un python à tête noire, le temps avance par reptation au moyen des mouvements de ses côtes — monotone, sempiternel processus cérébelleux !
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant Forcipressure d'Étienne-Marcel Dussap
Vous aussi, soyez distingué, lisez Forcipressure ! Vous pouvez
commander cet opus
ici pour la modique somme de 6 €.
Lire
Étienne-Marcel Dussap protège de la temporalité du temps et
de la calvitie ! C'est une solution JEUNE, brevetée SGDG !
Plongé dans le malaise vague et douloureux de l'haeccéité, l'étant existant se prend d'horreur non seulement pour le souvenir et l'espérance, mais pour la pensée même. Il fait alors l'emplette d'un couteau de cuisine ou d'un flacon de taupicide et se lance à corps perdu dans la « jouissance épouvantable » de l'homicide de soi-même.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Régurgitation quotidienne du monstre bipède.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune fille lisant l'Appel du nihil de Martial Pollosson
Pourquoi attendre davantage ? Soyez vous aussi un homme
(ou une femme) dans le vent ! Lisez l'Appel du nihil ! Vous
pouvez commander cet opus
ici pour la modique somme de
5,50 €.
L'œuvre de Martial Pollosson est souveraine contre
les rhumatismes et les hémorroïdes !
C'est une solution JEUNE, brevetée SGDG !
À l'instar de l'Ecclésiaste, le suicidé philosophique considère que le monde extérieur n'est que néant et vanité : « Que l'on résiste ou que l'on cède à notre environnement, tel un cheval nous galopons vers la fin. N'est-ce pas vraiment affligeant ? Les gens prétendent que l'immortalité existe, mais à quoi peut-elle bien servir ? Le corps se décompose, et avec lui l'esprit. N'est-ce pas la chose la plus affligeante ? » (Songeries néantiques, p. 59)
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Je cherche des terreurs nouvelles, des vertiges plus larges, des angoisses inéprouvées.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant les Exercices de lypémanie de Marcel Banquine
« Reginglette », « glomérule », « lagéniforme », « zingibéracé » : peut-être s'agit-il simplement d'extraits issus de la parole commune, du fonds social de la conscience linguistique ; mais peut-être aussi, plus passionnellement, de mots très chers, médités par l'homme du nihil en dehors de sa pratique de la dilacération du Moi, ou prononcés par ses « amis » (Gragerfis), ses proches, en des situations précises et traumatisantes dont le souvenir, soudain, vient rider la surface de son « conscient intérieur ».
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Je suis une écharde dans la chair de la « réalité empirique », et réciproquement.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant la Nostalgie de l'infundibuliforme de Robert Férillet
Les déboires auxquels s'expose le Dasein quand il se lance dans la traversée de l'inhospitalier « désert de Gobi de l'existence » sont si nombreux « qu'il faudrait, pour les citer tous, des dénombrements plus longs que ceux d'Homère, de Rabelais ou de Cervantès, quand Don Quichotte désigne à Sancho Pança les illustres paladins qu'il croit apercevoir, à travers la poussière, dans la grande armée des moutons. »
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
La mort n'a pas dit « Jacques a dit ».
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune fille lisant Prière d'incinérer. Dégoût de Luc Pulflop
Pour le constipé, le séjour périodique dans les « goguenots » est à la fois un exutoire, une torture rituelle d'expiation, un délire surréaliste, une célébration de la folie.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)