Pour
le vulgum pecus, la forme est « quelque chose qui occupe une partie
limitée de l'espace ». Mais le nihilique a une vision tout autre. Selon
lui, des lignes venues de l'infini infundibuliforme interfèrent, leurs
interférences se matérialisent et cela donne... la forme. Tout ceci,
bien sûr, est à prendre cum grano salis. Quand le nihilique soutient une
thèse, c'est toujours « histoire de dire ».
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)