Il n'est que de se promener dans les rues ou de prendre les « transports en commun » pour constater — par contraposition ! — que chaque individu se fait sa propre notion du ridicule. Mais personne, à l'exception de l'homme du nihil — et peut-être de quelques bouddhistes : Talé-Lama, Guison-Tamba, Pandchan-Remboutchi, etc — ne semble ressentir le ridicule pourtant le plus cuisant : celui d'avoir un Moi. Voilà qui est tout de même « un peu fort de café » !
(Fernand Delaunay, Glomérules)