Si
le nihilique ne pavoise pas, s'il ne mange pas de pain d'épice ni de
kouglof, s'il ne pousse pas de cris de liesse pour célébrer son passage
dans le Disney World de l'existence, c'est parce qu'il n'est pas aveugle
et qu'il voit bien que sa vie, malgré tous ses efforts pour être « festif », n'aura été qu'une longue et ennuyeuse « promenade automnale de
l'inexploité ».
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)