« L'homme du nihil se
méprisait tellement lui-même et tout ce qu'il faisait, que jamais il
n'aurait mis au jour aucun de ses ouvrages, s'il n'eût consulté que
l'humble opinion de son cœur. Plein de la pensée et du sentiment de son
néant, qui ne le quittaient point, il redoutait tout ce qui pouvait le
faire estimer des hommes et lui attirer de la considération. S'il prit
la plume pour composer quelques ouvrages baroques, ce fut uniquement
dans le désir de répandre les flammes du pur dégoût qui le dévorait
intérieurement. » (Stylus Gragerfis, Une vie dans le Rien)
(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)