La meilleure façon de se
préparer à la mort n'est pas de lire Sénèque, Marc Aurèle ou Saint
Alphonse de Liguori, mais d'observer l'agonie de ce petit mammifère
fouisseur que les savants désignent sous le nom de taupe. C'est du moins
ce que soutient Gragerfis dans son Journal d'un cénobite mondain. Et il
est vrai que cela donne rudement à réfléchir — quant au choix du
taupicide comme moyen d'en finir, notamment.
(Fernand Delaunay, Glomérules)