Les
animaux, étant « pauvres en monde », sont insensibles au problème de
l'existence. Quant aux plantes, elles sont trop bornées pour
s'intéresser à la question. Mais pour les humains, exister est la source
d'angoisse par excellence ; c'est pis que tout : pis que pendre, pis
que bouffigue.
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)