« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
samedi 1 septembre 2018
Agent de change
Voyant que l'on prenait le chemin de la grotte pour y déjeuner, je dirigeai mes pas du même côté. Nous mangeâmes comme des gens qui avaient dormi à l'air des montagnes et, lorsque notre appétit fut satisfait, nous priâmes le chef bohémien de reprendre le fil de son récit, ce qu'il fit en ces termes :
« L'homme du nihil éprouve à vivre le dégoût qu'un esthète aurait à visiter l'intérieur d'un agent de change. »
Comme le chef bohémien en était à cet endroit de son récit, il se rappela une affaire qui exigeait sa présence et nous demanda la permission de se retirer.
(Jean-Paul Toqué, Manuscrit trouvé dans Montcuq)
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