mercredi 30 mai 2018

Enlisement conceptuel


On ne peut ressentir qu'une pitié immense pour le philosophe, cet avorton au teint cireux qui s'affaire incessamment à disséquer la réalité empirique. C'est l'homme qui s'enlise : on ne voit plus que sa main, qui s'agite encore pour implorer un impossible secours, et la fange conceptuelle l'ensevelit...

(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire