« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
mardi 22 mai 2018
Ranz des vaches
« Ranz est le nom donné, en Suisse, à des airs pastoraux — Les ranz des vaches sont des airs populaires chantés par les bergers dans les montagnes, ou joués par eux sur le cor des Alpes, pour conduire les troupeaux. Les effets sympathiques que ces airs exercent sur les montagnards helvétiens les ont rendus célèbres. A l'époque où des régiments suisses étaient à la solde de la France, on fut obligé de défendre, sous peine de mort, de jouer le ranz des vaches, qui poussait les soldats les uns à la désertion, les autres au suicide, et qui les plongeait tous dans une profonde mélancolie. » (Petit Larousse illustré, édition 1905)
Eh oui. Certains airs jettent les gens dans une mélancolie profonde. L'homme du nihil, lui, c'est une chanson, une chanson triste, jouée par un orchestre de tziganes dans un cabaret excentrique, « La Grenouille verte », qui lui donna souventes fois l'envie de se pendre. La macabre cantilène est intitulée : « Oh ! sombre dimanche ! »
(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire