« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 13 mai 2018
Cadavre vivant
La communiste française Inès Armand, dite l'« amour caché de Lénine », usée physiquement et moralement par le commerce du tyran marxiste, note le 1er septembre 1920 dans son journal intime à quel point elle est mortellement lasse de l'haeccéité : « Je suis un cadavre vivant. »
Six jours plus tard, elle répète : « Je suis une morte parmi les vivants, un cadavre vivant... Mon cœur est mort. »
Le choléra l'emporte le 24 septembre 1920, avant qu'elle ait eu le temps de se décrire une troisième fois comme un « cadavre vivant ».
(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)
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