« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
mardi 3 juillet 2018
Supériorité de l'Indien du Chaco
Pelleschi, dans son ouvrage sur les Indiens du Chaco, dit qu'on ne voit jamais de difformités parmi ces sauvages, qu'au physique ils sont tous parfaits. Et il fait observer que dans leur lutte excessivement pénible pour l'existence au sein d'un désert ronceux rempli de dangers, tout défaut ou trouble du corps serait fatal.
Si l'on transpose ce raisonnement dans la sphère morale, alors le Moi de l'homme du nihil devrait lui aussi être parfait, le steppe du Grand Rien ne le cédant en rien au désert du Chaco pour ce qui est des ronces, des rocs retors et des serpents. Or, loin d'être parfait, il ressemble au contraire à un polichinelle !
(Marcel Banquine, Exercices de lypémanie)
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