« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
samedi 29 septembre 2018
Cri de joie
Les spéculations cosmogoniques auxquelles se livre le suicidé philosophique au moment de commettre son geste fatal 1 ne l'éloignent point du monde sublunaire où l'homme, grâce à son revolver Smith & Wesson chambré pour le .44 russe, est en prise directe sur son destin. Les vertus allégoriques du suicide ne le séduisent jamais au point de lui faire oublier que l'homicide de soi-même est avant tout un cri de joie, de désir ou de douleur (un cri « habillé » dira Cocteau qui ne lui doit pas peu).
1. Avec une ardeur panique mais aussi une information peu ou prou scientifique qui, nous dit Gragerfis, recourt à l'aéromancie, à la pyromancie et à la chiromancie aussi bien qu'à l'oniromancie et aux classifications de l'astrologie naturelle.
(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire