« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 29 juillet 2018
Page de journal
« 26 novembre (après-midi). Je referme les Quæstiones Quodlibetales de Duns Scot. Aucun doute n'est plus permis. L'haeccéité est bien l'actualité ultime qui confère aux étants leur singularité. Il ne reste plus qu'à se pendre. »
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
Le plus grand scandale
Pour « l'homme de la Nature et de la Vérité », l'homicide de soi-même constitue une énigme : il trouve quelque chose de cruel, de « sadique », dans cette forme d'expression vertigineuse. Mais ce qui met le comble à son irritation, c'est qu'elle dévoile le Rien par la modalité aléthique du possible, qu'elle utilise l'accessoire — revolver, corde de violoncelle, flacon de taupicide — pour traduire le nécessaire, et la circonstance adventice — proximité d'un puits, d'un immeuble élevé, d'un précipice — pour toucher l'universel.
(Marcel Banquine, Exercices de lypémanie)
Un artiste protéiforme
Vers-libriste du néant, aquafortiste du vide... et contrapuntiste du suicide.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Approximation diophantienne
En théorie des nombres, l'approximation diophantienne traite de l'approximation des réels par des nombres rationnels. Il est en effet possible d'approcher tout nombre réel par un rationnel avec une précision arbitrairement grande.
Cette propriété permet de déterminer à coup sûr si une chose est irrationnelle, par exemple la peur panique, incontrôlable, d'entendre proférer le vocable reginglette, ou — cas moins évident à trancher et qui nécessite l'emploi de fractions continues — l'envie irrépressible de se jeter dans un puits busé ou sous un train lancé à vive allure.
(Włodzisław Szczur, Mathématique du néant)
Conte immoral
L'homme du nihil, malgré son scepticisme radical et final qui ne reconnaît pas de support à l'univers, s'évertue fébrilement à découvrir « le fin mot de l'histoire ». Hélas ! Ce n'est pas la vérité qu'il trouve cachée au fond du puits, mais le cadavre de Philogène, l'infidèle Philogène, que son assassin Passereau y a jeté !
(Robert Férillet, Nostalgie de l'infundibuliforme)
Drame bernanosien
Le curé de Sainte-Mère-Église (Manche), retrouvé mort près de sa voiture mercredi soir, se serait en fait suicidé, selon les premiers éléments de l'enquête. Ce prêtre, qui a laissé une lettre dont le contenu n'a pas été révélé, ne présentait aucun signe de maladie et était « très apprécié », selon le diocèse de Coutances. « L'enquête a conclu à une mort volontaire », a indiqué Anne Jacquemot, chargée de communication du diocèse.
Ordonné prêtre en 2005, Emmanuel S., 50 ans, était le curé de la paroisse de Sainte-Mère-Église depuis septembre 2013. Le suicide d'un prêtre est « rare, celui-ci est incompréhensible », explique Daniel Jamelot, vicaire épiscopal du diocèse de Coutances, qui évoque toutefois à mots couverts la lourdeur de la charge d'un curé.
Pour l'heure, l'hypothèse privilégiée par les enquêteurs est que le prêtre se soit laissé submerger par cette « tristesse selon Dieu qui opère le salut par la pénitence ». Frappé d'acédie foudroyante, il aurait alors été incapable de « reprendre pied ». (Le Parisien, 21 décembre 2013)
(Martial Pollosson, L'Appel du nihil)
Un engouement énigmatique
L'année 1875 est surtout connue pour avoir vu naître le mathématicien Henri Lebesgue, destiné à révolutionner le calcul intégral par sa théorie qui permet de rechercher des primitives pour des fonctions « irrégulières » considérées jusqu'alors comme réfractaires à toute intégration. Mais elle est aussi le moment où le banquier François Brocard montre une première marque d'intérêt pour le thermalisme auvergnat. Il fonde avec diverses personnalités — André Monnier, le maire de Clermont-Ferrand, M. Ledru, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, M. Montlouis, directeur du journal Le Moniteur, et cetera, et cetera — la Compagnie des Eaux Minérales de La Bourboule et en devient le vice-président.
Comme beaucoup de choses que l'homme ne peut comprendre — la mortalité de l'être mortel, l'haeccéité, la temporalité du temps, pour n'en citer que quelques-unes — les raisons particulières de cet intérêt de l'homme d'affaires jurassien pour le thermalisme de La Bourboule sont enveloppées d'un profond mystère. Mais peut-être cette énigme, comme celle de l'haeccéité, est-elle un gouffre qu'il est préférable de ne pas trop sonder...
(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)
Estranglement du Moy
« Après que le Moy eust esté traité inutilement par douces paroles, on agit avec lui par d'autres qui estoient rigoureuses. Mais oncques, pour chose qu'on lui sceust ou peust dire, il ne voulut jamais retirer et despartir de son mauvais courage et malheureux propos ; parquoy ledit Doppelchor en conceut hayne mortelle contre lui ; et la commune renommée estoit qu'il fut par l'ordre dudit Doppelchor estranglé une nuit par deux compagnons avec deux touailles torses. On imputa sa mort au sire de Montauban, qui le gardoit. »
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
samedi 28 juillet 2018
Bergson et le néant
« M. Pinel cite dans le Traité de la manie l'exemple d'un fanatique qui, voulant purifier les hommes par le baptême de sang, commence par égorger ses enfants, et allait faire subir le même sort à sa femme, si elle n'avait fui. Seize ans après, la veille de Noël, il égorge deux aliénés renfermés avec lui à Bicêtre, après avoir frappé le surveillant ; "et il eût, ajoute M. Pinel, égorgé tous les habitants de l'hospice si l'on n'eût arrêté les efforts de sa fureur homicide, tant il était ulcéré par l'affirmation de Bergson disant que le néant n'est qu'un pseudo-concept sans essence ou une simple contre-possibilité de l'être affirmé". » (Jean-Étienne Esquirol, Note sur la monomanie homicide, Paris, J.-B. Baillière, 1827)
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)
L'évadé (Georges Simenon)
Le tout premier grincement eut lieu le lundi 2 mai, à huit heures du matin.
À huit heures moins cinq, comme d'habitude, la cloche du lycée de garçons avait sonné et les élèves épars dans la cour pavée de briques rouges s'étaient groupés en longues files devant les classes.
Tout à gauche, du côté du château d'eau, s'alignaient les petits de septième et de sixième, rouges encore et ébouriffés d'avoir couru. À mesure que l'on avançait vers la droite, on rencontrait de plus grands garçons et les derniers, en costume d'homme, avaient des voix rauques et une ombre de moustache aux lèvres.
Les rayons du soleil étaient pointus, l'air vif. On devinait, vers les remparts, la rumeur cuivrée d'une musique militaire et les sirènes annonçaient que c'était l'heure de la marée et que les bateaux de pêche, en file indienne, quittaient le port de La Rochelle.
La minute était quasi rituelle. Devant chaque porte, une file de garçons patientait. Et les professeurs, encore groupés l'instant d'avant, se serraient la main, gagnaient la tête d'une colonne.
Chaque professeur a son tempo à lui. Certains arrivent tête baissée, marchent droit à la porte de la classe et s'effacent pour laisser entrer les élèves sans même les voir.
D'autres, qui s'avancent lentement, savourent cette prise de possession quotidienne, observent les enfants un à un, font claquer le pouce et l'index pour mettre la colonne en marche.
Peu à peu, la cour se vide. Les portes se referment les unes après les autres...
Or, ce jour-là, les élèves de quatrième B restèrent seuls dehors, frémissant déjà à l'espoir d'un imprévu. J.P.G., le professeur d'allemand qui devait leur faire la classe du matin, n'était pas arrivé.
La tenue de la colonne s'en ressentit. Le rang fut moins droit, puis plus droit du tout. Des rires succédèrent aux murmures. Le surveillant, qui, de l'autre bout de la cour, avait flairé quelque chose, se mit en marche, sa tête rousse flambant au soleil, mais il n'eut pas le temps d'arriver.
J.P.G. surgissait déjà par l'entrée des professeurs, la serviette sous le bras, l'œil plus farouche que jamais, les moustaches plus sombres. Il marchait à grands pas et il arriva cette chose inouïe qu'il dépassa la colonne, comme s'il eût oublié que, ce jour-là, c'était à la quatrième B qu'il donnait son cours.
Il venait d'être victime de ce que Heidegger nomme la « résolution devançante », qui se caractérise comme le fait de « se projeter en silence et en s'exposant à l'angoisse sur l'être-en-faute le plus propre » !
(Maurice Cucq, Georges Sim et le Dasein)
Météore conceptuel
Au début de l'Étoile mystérieuse, Tintin, qui vient d'observer la météorite à l'aide du télescope de l'Observatoire, dit au professeur Calys : « On dirait... On dirait une grosse boule de feu..... ». Calys le lui confirme : « C'est une boule de feu !... Une énorrrme boule de feu ! »
Et l'on pense ici à la mésaventure arrivée à l'ontologue wurtembourgeois Martin Heidegger. Grâce à ce dernier, l'orage qui éclata le 12 octobre 1925, entre midi et une heure, sur la ville de Marbourg, en Allemagne, est resté dans les annales de la philosophie.
L'« ami de la sagesse » se trouvait dans une chambre, assis, le dos tourné au foyer et tout près d'un cordon de sonnette, lorsque sa méditation fut interrompue par un violent coup de tonnerre : au même moment, il vit un concept apparaître devant lui ; il était du diamètre d'un œuf de caille (25 millimètres), et entouré de fumée noire ; il éclata comme un canon, et la chambre fut remplie de fumée et d'une odeur suffocante de soufre et de minéraux en fusion. Heidegger ne fut pas atteint par la décharge, mais légèrement égratigné par un fragment de carreau de vitre. Le météore conceptuel, auquel le philosophe donnera plus tard le nom d'être-jeté (die Geworfenheit), ne fut très probablement qu'une des divisions de la décharge totale qui atteignit le bâtiment.
Le 12 mars 1926, Heidegger présentera son nouveau concept à Husserl, à l'occasion d'une réception pour les soixante-sept ans de celui-ci, et le phénoménologue en restera « comme deux ronds de frite », d'après Karl Jaspers qui assistait à la scène.
(Hermann von Trobben, Le Monocle du colonel Sponsz)
Force de l'habitude
À chaque instant, dans la caverne du conscient, la pensée du suicide roule et gronde comme un torrent en furie, comme une pièce d'artillerie monstrueuse. À la longue, cela n'effraie plus. On devient comme l'ouvrier qui commande le marteau-pilon d'une usine, ou quelque habitant des rives du Niagara.
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
Un passe-temps comme un autre
Je cultive la désagrégation de l'étant comme d'autres le paradoxe ou la saxifrage ombreuse.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Sandwich au jambon
Le théorème du sandwich au jambon, ou théorème de Stone-Tukey, peut s'énoncer de façon imagée en disant qu'il est possible de couper en quantités égales, d'un seul coup de couteau ou autre objet tranchant, le jambon, le fromage et le pain d'un sandwich.
Formellement, étant donné n parties Lebesgue-mesurables et de mesures finies d'un espace euclidien de dimension n, il existe au moins un hyperplan affine divisant chaque partie en deux sous-ensembles de mesure égale.
Comme l'a noté Gragerfis, ce résultat ouvre des perspectives aux maniaques de la dissection, par exemple les Chinois (dont le Chou-king décrit cinq supplices consistant à découper un condamné en morceaux), et à l'homme du nihil impatient de dilacérer son Moi pour échapper aux affres de l'haeccéité.
(Włodzisław Szczur, Mathématique du néant)
Hallucination
Le 23 décembre 1888, courroucé par une remarque désobligeante de Gauguin, Van Gogh se tranche le lobe de l'oreille gauche avec un rasoir puis va l'offrir à une prostituée. Dans la soirée du lendemain, une infirmière vient changer son pansement. Elle est assez avenante, et comme le pansement est dangereusement proche des « parties sacrées » du peintre, ses manipulations provoquent subito presto un raidissement terrible de l'organon 1 de ce dernier. Très excitée, l'infirmière lui demande alors de la « prendre comme un pécari », et il s'exécute. Le 7 février, le docteur Delon demande son internement pour « hallucinations auditives et visuelles ». L'infirmière n'avait jamais existé que dans le cerveau dérangé de l'excentrique Hollandais !
1. « Outil » ou « instrument » en grec ancien. C'est le nom scolastique utilisé pour désigner un ensemble de traités, principalement de logique, attribués à Aristote.
(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)
Libre arbitre
Pas plus que l'évêque Berkeley, l'homme du nihil n'admet l'irresponsabilité absolue du monstre bipède, mais il se défie de sa perversité instinctive, de sa propension irrésistible au mensonge, et des impulsions morbides auxquelles il n'est pas toujours libre de se soustraire (par exemple, celle de proférer le vocable reginglette).
(Robert Férillet, Nostalgie de l'infundibuliforme)
Humilité
Il existe des villes qui portent ces noms : Oulan-Bator, Valparaiso, Yokohama. Mais de tout cela, l'homme du nihil ne connaît rien. Il ne quitte pour ainsi dire jamais La Bourboule, qu'il nomme son « matelas-tombeau ». Son Moi, qui sait toujours où le trouver, en profite pour le le bourreler incessamment. Mais n'étant rien, pourquoi l'homme du nihil devrait-il considérer ce qui lui arrive comme immensément important ? Ses tribulations ne sont qu'une minuscule secousse dans l'univers, et produisent à peu près le même effet qu'une mouche qui s'écrase contre une vitre à l'automne, c'est-à-dire rien.
(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)
Crise de vers
Un homme s'est suicidé par arme à feu ce vendredi, vers 11 h 30, sur un banc de la rue des Meuniers, à Clermont-Ferrand. Il a, semble-t-il, discrètement actionné un pistolet de calibre 6,35 millimètres dissimulé sous sa veste. Touché au niveau de l'abdomen, le désespéré, âgé de 77 ans, n'a pu être réanimé par les pompiers et l'équipe du Smur dépêchés sur place.
Peu de temps avant, il s'était pourtant vanté d'avoir, comme le poëte Mallarmé, « victorieusement fui le suicide beau », d'après l'un de ses proches. Était-ce de l'ironie ? Se sentait-il « gonflé à bloc », pensant être parvenu à dépasser le moment spéculatif hégélien d'identification du réel avec le rationnel ? Selon les enquêteurs, toutes les hypothèses sont permises. (La Montagne, 21 avril 2017)
(Martial Pollosson, L'Appel du nihil)
Retour aux choses mêmes
Dès 1909, Heidegger lit les Logische Untersuchungen d'Edmond Husserl, dont il attend « un secours décisif pour avancer dans l'intelligence des questions soulevées par Brentano » et qu'il relira, les années suivantes, de manière « incessante ». Fasciné par le « retour aux choses mêmes » que prône Husserl, Heidegger accorde désormais la plus grande importance aux racines, au terreau, à l'humus, au crottin de cheval, et il ne manque jamais de s'en procurer pour fumer son jardin existential.
Au cours des expéditions en forêt qu'il fait pour se ravitailler, il trouve parfois des cadavres de mammifères (phalangers, marmoses, cayopollins) et tout lui est prétexte à étudier « l'étant », dont l'omniprésence l'obsède de plus en plus. Mais il peine encore à unifier les différentes acceptions de l'être identifiées par Aristote...
(Jean-René Vif, Scènes de la vie de Heidegger)
Hobby
Comme le caravaning, l'homicide de soi-même est une marotte si économique et si récréative que tout « ami de la sagesse » ne peut que devenir un suicidé enthousiaste, passés les ennuyeux prolégomènes de la raison pure.
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
vendredi 27 juillet 2018
Un poissard
Le professeur Paul Cantonneau, de l'Université de Fribourg, aisément reconnaissable à sa moustache en accent circonflexe et à son binocle, est un être « poursuivi par le guignon ».
Dans l'Étoile mystérieuse, alors qu'il vient de monter à bord de l'Aurore, il est assommé par la valise de Tintin que Philippulus le Prophète a malignement laissé choir du haut du mât. C'est à cette occasion qu'il déclare — et l'on croirait entendre un « homme de la Nature et de la Vérité » venant d'être frappé par l'idée du Rien — « Je... j'ai reçu un coup terrible... comme un poids énorme qui m'est tombé sur la tête... ».
Dans les Sept Boules de cristal, il tombe dans un sommeil léthargique après qu'une boule de cristal lancée par l'indien Chiquito a atterri dans son bureau. — C'est ce qu'on appelle ne pas avoir de veine !
Dans sa Theologia Platonica, Marsile Ficin, ce représentant majeur du néoplatonisme médicéen, recommande expressément d'éviter la compagnie de tels « dévergeots ».
(Hermann von Trobben, Le Monocle du colonel Sponsz)
Ravages
Le temps, ce diabolique diadoque, écrase la pachyméninge du Dasein comme ferait une énorme valise en cuir de vache. Il n'en laisse qu'un amas de pierres brûlées, de scories et d'écumes semblables aux laves du Vésuve, que la fermentation intérieure souleva et rejeta jadis hors du sein de la terre sous les cris des paysans de Pouzol effrayés.
(Marcel Banquine, Exercices de lypémanie)
La Fabrique à paroles veut « créer du lien »
« Patricia Le Calvez, fondatrice de l'association paimpolaise L'image qui parle, organise tout l'été ses "rendez-vous" dans son local de la Fabrique à paroles. Elle présente en ces termes l'objet de son association :
"L'image qui parle a plusieurs axes, mais ses activités portent principalement sur l'image, la parole et le son. Tout cela est participatif, nous travaillons autour de projets avec les habitants pour animer la vie de quartier. Nous avons par exemple organisé un vide-grenier lors de l'ouverture de la Fabrique à paroles. De telles animations procurent à l'étant existant — le fameux Dasein des existentialistes — une consolation face à la difficulté d'être soi et à l'angoisse d'exister. On se rend compte que les gens ont besoin de se rencontrer et d'avoir un lieu pour le faire. C'est ce que les sociologues appellent la « grégarité du monstre bipède ». Nous avons testé de nombreux ateliers auprès du public et allons pouvoir nous appuyer dessus pour la suite. L'atelier de chant en cercle par exemple a bien fonctionné, il y a eu un réel engouement, donc on pense le renouveler dans l'année. Une soirée jeux avec la société Grimoire a eu beaucoup de succès, on a senti une envie de remettre ça, surtout pour les soirées d'automne et d'hiver où il n'est pas rare que la pensée de se détruire « souffle et siffle dans la mâture », pour parler comme l'écrivain Pierre Loti. Il y avait une super ambiance." » (Ouest France, 30 août 2014)
(Francis Muflier, L'Apothéose du décervellement)
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