« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 29 juillet 2018
Un engouement énigmatique
L'année 1875 est surtout connue pour avoir vu naître le mathématicien Henri Lebesgue, destiné à révolutionner le calcul intégral par sa théorie qui permet de rechercher des primitives pour des fonctions « irrégulières » considérées jusqu'alors comme réfractaires à toute intégration. Mais elle est aussi le moment où le banquier François Brocard montre une première marque d'intérêt pour le thermalisme auvergnat. Il fonde avec diverses personnalités — André Monnier, le maire de Clermont-Ferrand, M. Ledru, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, M. Montlouis, directeur du journal Le Moniteur, et cetera, et cetera — la Compagnie des Eaux Minérales de La Bourboule et en devient le vice-président.
Comme beaucoup de choses que l'homme ne peut comprendre — la mortalité de l'être mortel, l'haeccéité, la temporalité du temps, pour n'en citer que quelques-unes — les raisons particulières de cet intérêt de l'homme d'affaires jurassien pour le thermalisme de La Bourboule sont enveloppées d'un profond mystère. Mais peut-être cette énigme, comme celle de l'haeccéité, est-elle un gouffre qu'il est préférable de ne pas trop sonder...
(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)
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