« Le Rien est rond comme la
roue d'une berouette » écrit l'homme du nihil à André Salmon. Et il
ajoute : « Rien mieux que le cercle ne peut abriter cette polysémie
énergétique qui caractérise le pachynihil. Enfin, n'est-il pas évident
que le Rien forme un tout, à l'instar d'une roue ? D'une part, il
enferme en lui-même, comme une circonférence, tout sans restriction ; il
transcende tout, personne ne peut le fragmenter, ni le compléter.
D'autre part, il tourne sur lui-même, comme une roue, car il opère sans
cesse à l'intérieur de la sphère de sa propre révélation. »
(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)